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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 05:56

 cités d'or image 3AaaaaaaaaaaAaaaaaaaaaaaaaAh , Esteban est là …

Voici quelques mots qui vont forcément titiller plus d’une mémoire d’adulescent. Les mystérieuses cités d’or (LMCDO) où l’une des séries d’excellence de notre enfance.


L’ayant découverte il y a peu de temps, je ne peux néanmoins cacher ma joie d’avoir été initié à un tel morceau d’animation.

 

Les séries d’aujourd’hui ne sont certes pas dénuées d’intérêt, quand on pense à Bob l’éponge, aux Totally Spies où à Foot2Rue , on ne peut que s’incliner devant l’intelligence des scénarios ou la prise au sérieux du spectateur lambda….non, je rigole évidemment.


Les cités d’or se démarquent justement par une chose : elles respectent tout simplement le spectateur.

Tout commence par l’introduction d’Esteban, jeune orphelin d’une dizaine, voire d’une douzaine d’années tout au plus, qui catalogué comme « Fils du Soleil » va se retrouver catapulté au cœur d’une sombre histoire de découvertes, de voyages et consort pour de mystérieuses cités d’or.


Pour ce faire, tout au long de cette quête initiatique, il va rencontrer de nombreux adjuvants (Mendosa, Tao, Zia et l’inénarrable Pichu) et ennemis (Pizarro, Gomez et les immondes (à tout point de vue) Olmecs).


Certains personnages vont bénéficier d’une personnalité complexe et fouillée, Mendosa en tête, tandis que d’autres vont malheureusement écoper d’une ligne de conduite gravée dans le marbre, à savoir purement et simplement tout le reste du casting.


Ce qui est intéressant, malgré une animation en soi relativement primaire, c’est l’attachement que l’on peut ressentir envers les personnages voire parfois de la défiance quand on y pense. Ainsi, pour le trio de base représenté par les trois enfants, pas de problème majeur. Esteban, orphelin), reste le fer de lance de cet animé, tout en candeur et en naïveté, mais apprenant à dépasser au fur et à mesure sa condition première d’enfant pour réussir à placer sa confiance et parfois sa vie aux mains des bonnes personnes. Bien évidemment, on n’échappera pas à quelques répliques brillamment futiles du type « Ô , envoles toi grand condor…. » qui alourdissent souvent son propos.Zia reste l’élément féminin du groupe (il en fallait bien un) qui, pour contrebalancer l’omniprésence de son ami espagnol, sait lire les kippours, En fait, sa seule et agaçante utilité réside à se faire kidnapper ou à se mettre en danger la plupart du temps, permettant ainsi de faire avancer l’histoire.

 

En tant que spectateur, on souhaite sincèrement qu’elle y reste une fois pour toutes, mais vu cités d'or jaquettequ’elle possède elle aussi un médaillon du Soleil, on se résigne à la voir jusqu’à la fin. Un moment cependant d’importance, les retrouvailles puis les funérailles avec / de son père, prodigieusement vieux soit dit entre nous, qui représentent l’une des scènes fortes de cette mini saga.Tao reste le Géo Trouvetou de la bande doublé de l’élément comique en parallèle avec les deux sous fifres de Mendosa (des faire-valoir diront nous) , nonobstant le duo qu'il forme avec Pichu, le drôle d’oiseau qui le suit partout. Lui aussi orphelin, mais véritable car on ne verra jamais un seul de ses parents dans l’histoire contrairement aux deux autres, il possède le passé le plus ancestral de tous, unique héritier du peuple de Mu, créateur du Solaris et du Grand Condor dorénavant disparu. Capable de déjouer des pièges pluriséculaires et de décoder les mécanismes de n’importe quelle structure mécanique, il est d’une loyauté indéfectible et parfois un peu orgueilleux, du fait justement de son héritage mais aussi de son âge.


Pichu, véritable trouvaille scénaristique, reste un excellent personnage, bien qu’étant le plus fragile. Possédant un vocabulaire s’élargissant à chaque épisode, sa bonhomie attire la sympathie et il sait prévenir la petite troupe de tous les dangers.

Mendosa, quant à lui, est le plus intéressant. Partant d’un postulat de base assez caricatural (l’espagnol avide de richesses et d’or et prêt à tout pour l’obtenir), il dépasse rapidement sa condition manichéenne et s’humanise tout au long de la quarantaine d’épisodes. Remarquablement complexe dans ses connaissances et sa manière d’appréhender le monde et ses contemporains, il représente un père de substitution idéal auprès d’Esteban puis des deux autres, réitérant de fait tous les caractères paternels primaires. En effet, pour Esteban, il est la figure de comparaison et d’affection. Pour Zya, celle de la protection et pour Tao, l’icône du savoir à surclasser pour pouvoir s’affirmer en tant qu’individu. Mendosa est malgré lui également le réceptacle de tous les travers du monde des adultes : froid, cupide, manipulateur et égoïste … mais aussi compréhensif, paternaliste et de bon conseil avec une humanité toute aussi sous jacente qu’inattendue dans les deux épisodes finaux quant au père réel d’Esteban.


cités d'or image 1Le scénario des cités d’or est riche de ramifications et possède de nombreux arcs tous plus passionnants les uns que les autres … durant les 30 premiers épisodes. On peut d’ailleurs supposer (à raison j’espère) qu’une grande partie de la série avait été écrite par avance.
D’un seul évènement de base (Esteban, Fils du Soleil), on aboutit à une histoire riche et dense où rien n’est superflu et permettant progressivement de s’initier aux arcanes du monde des mayas (parler de kippours et de masques de jade risque de vous faire briller dans les salons). Rajoutons à cela les micros reportages didactiques à outrance placés après chaque épisode et on obtient un véritable ovni dans le monde de l’animation jeunesse. LMCDO restent de mémoire la seule série animée effectuant un retour sur épisode avec explications en application réelle d’un élément bien précis doublé de la découverte d’une culture existant aujourd’hui en totale opposition avec notre monde occidental, qui, bien que possédant le + vieil héritage culturel du monde est devenu redoutablement futile et consumériste.


Le hic, dans cette histoire, reste les 10 derniers modules, véritables redites des premiers, quand ils n’ont absolument rien à voir avec l’épisode en cours.


Car voilà le gros point noir des Mystérieuses cités d’or : son final grotesque. Autant la tribu d’hommes à peau de bête dont le nom m’échappe pouvait avoir des notions d’exotisme, autant les Olmecs ont gâché un potentiel extraordinaire au départ. Pourquoi, avec la richesse du monde maya / incas, les scénaristes ont-ils été se fourvoyer avec un rebondissement aussi tarabiscoté ? Grand héritage, sauvegarde de la race, meurtres de sang froid, véhilités de conquête …

 

Ces Olmecs sont de véritables nazis en négatif. Par négatif, j’entends petits, horribles et avec les yeux rouges. D’autant plus qu’ils fonctionnent selon une hiérarchie quasi militaire sous la férule d’un vieux fou mégalomane. Ce peuple moribond possède de surcroît des engins de destruction massive redoutablement élaborés et, pour faire un parallèle avec la série en elle-même , ils représentent en fait l’anti thèse du peuple de Mu, allant jusqu’à voler leur technologie pour pouvoir dominer, au mépris de la vie animale , humaine ou végétale.
Peut être le créateur de la série s’est il rendu compte de son erreur en rééquilibrant les comptes avec leur fin dramatique, ceux-ci mourant quasiment volatilisés par le système de défense de Mu.

 

En tout cas l’une des morts les plus violente de cette histoire, le grand prêtre des cités d’or décédant à l’abri des regards, devant le grand héritage justement. Pour ne pas spolier la fin décevante, je n’en dirais pas plus, même si elle laisse un goût de série inachevée.

Que reste il des cités d’or alors ? Une formidable série aux rebondissements permanents, à la maîtrise incroyable du système des cliffhangers (un par épisode juste avant le module éducatif) , une histoire passionnante avec des personnages qui restent longtemps à l’esprit et une magnifique humanité pleine d’espoirs.
Elle reste aussi un héritage indéniable de notre propre jeunesse , injustement oubliée par les médias et qui démontre que l’on savait prendre le temps de s’émerveiller avec des personnages sans super pouvoirs, dans un univers relativement non violent. Alors oui, il y avait dbz, cdz et autres ken le survivant (remarquablement bons de toute manière) mais il y avait aussi Esteban et Zia.

Comme dirait l’autre : Au revoir. A bientôt.

 

 

Les mystérieuses cités d'or (Taiyō no ko Esteban)
Une série basée sur des scénarios de jean Chalopin
39 épisodes
dispo en coffret dvd chez de multiples éditeurs.
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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 07:39

adèle afficheBesson avait longtemps promis qu’il ne réaliserait en tout et pour tout qu’une dizaine de films. Il a bien fait d’être parjure l’animal !

 

Les critiques ont quasiment toujours descendu en flammes le réalisateur français. Pourquoi tant de haine ? D’accord, certaines des productions Europa Corp ont un scénario qui tient sur la moitié d’un emballage carambar. Les Taxi ont vu leur qualité s’étioler avec le temps de manière vertigineuse jusqu’à un 4° opus absolument vide de sens et pourtant, je me suis bien marré devant l’abattage de Bernard Farcy  qui en fait des caisses et pas des plus fines. Le contraste était d’autant plus frappant que ej venais de visionner Le Grand Charles où il excellait (plus que Chesnais dans un rôle identique quelques temps plus tard…)

 

Côté réalisation, je citerais ce que j’ai pu voir. Jeanne d’Arc, Léon, le Cinquième Elément …. Que de bons fils issu s de son âge d’or qui bien que parfois inspirés d’autres métrages ont su trouver voir inventer leur propre marque et exister par eux-mêmes ; le film avec Willis (excusez du peu) étant une véritable bande dessinée, peut être digne d’un manga déculpabilisé et faisant l’effet d’un cachet d’acide dilué dans du Fanta. Une éclate de gosse total !

 

Le projet d’adapter Adèle Blanc-Sec lui était cher depuis de nombreuses années et lui avait déjà échappé une première fois. Loin de se laisser abattre, il patienta et finit par obtenir les rênes de cette drôle d’aventure.

 

Longtemps, l’œuvre de Tardi avait été considérée comme introsposable sur grand écran. Univers particulier, personnages atypiques moralement et physiquement et un Paris historique … peu aisé à recréer.

 

Pourtant, ces dernières années, de nombreux projets ont rendu possible ce qui ne l’était pas grâce aux techniques récentes et à une passion certaine (le Seigneur des Anneaux de Jackson, Tintin de Spielberg….), alors pourquoi pas Adèle Blanc-Sec ?  

 

L’autre problème casse gueule restait de savoir quel album choisir pour obtenir la meilleure histoire car de triste mémoire, les Astérix en version animée n’avaient pas toujours réussi de mélanges heureux et leur version live souffrait de certaines longueurs. Quant aux mangas, n’en parlons même pas (Devilman était une catastrophe, et DragonBall Evolution un sacré bras d’honneur aux fans !)

 

Besson s’atèle pourtant à la tâche et livre un travail respectueux voir amoureux du matériel original qui est loin d’être bancal.

 

Adèle dure plus de 105 minutes et l’ennui s’installe durant cinq à six minutes à peine nonobstant une fin un poil décevante car moins touchante et intense que le reste du film.

 

Peccadilles quant à l’ensemble global.

 

Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec offrent un métrage bourré d’action, adèle image 1d’aventures et d’émotion. Le casting (et les maquillages !) sont épatants, les acteurs originaux sont souvent méconnaissables avec une mention toute particulière à Mathieu Almarick qui n’est jamais aussi bon que lorsqu’on ne le reconnaît pas à l’instar de son très gouailleur doublage de Mr Fox que je recommande chaudement.

 

Le passage avec les momies est très bien réalisé et Louise Bourgoin obtient son meilleur rôle avec une prestation démontrant qu’Adèle était fait pour elle (tout comme Lupin pour Descrières).

 

Les décors sont magnifiques, les situations s’enchaînent et même si on n’est pas face à un Indiana Jones de la grande époque , ces aventures à la française emportent l’adhésion.

 

Réussir à marier sans efforts apparents ptérodactyle, momies, chasseur fou (cousin dégénéré du Comte Zarrof) et un Paris de l’ère industrielle sans fausses notes… Bravo M. Besson !  

 

 

 

 

 Les extraordinaires aventures d'Adèle Blanc-Sec / Europacorp


Un film de Luc Besson
Fantastique / Aventures
Avec Louise Bourgoin, Mathieu Almaric...
Dispo en dvd et en BR

  

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 05:42

http://images.allocine.fr/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/36/00/24/18444037.jpgCe petit film avec un sujet casse gueule et un acteur habitué à jouer les faire valoir (dixit Bruce Tout Puissant) ne payait pas de mine avec sa jaquette à priori tout simple perdue au fin fond d’un rayonnage de dvd engorgé par des éditions à prix ridicules de nanars en règles et servant plus souvent à remplacer des boîtiers dvd défectueux qu’à véritablement trôner dans nos dvdthèques.

Et pourtant, une fois la galette insérée dans le lecteur, on s’installe confortablement pour deux heures d’une comédie intelligente et qui parvient à éviter tout sujet graveleux malgré son pitch de départ. Le traitement du personnage principal s’effectue tout en finesse, nous évitant la caricature à l’extrême qu’aurait pu nous donner un traitement à la Wayne’s World. On évite aussi l’écueil de 40 jours 40 nuits avec son sujet basé au même niveau mais qui dérapait allègrement avec tout un lot d’insinuations franchement indigestes.

La force du film réside également dans la construction des seconds rôles, étonnamment solides et savoureux, du collègue à la qu… bien pendue à la chef de rayon tendance nymphomane.

Le bilan reste donc extrêmement positif, les geeks souriront, les post ados rigoleront et tout cela représente en soi un bon divertissement entre amis pour les nuits sans lunes durant lesquelles les chiens perdent tout repaire et où les gremlins rôdent dans les chambres d’enfant pour leur apprendre que la vie , ce n’est pas qu’une boîte de chocolats … mais je m’égare là.

Chapeau bas au passage à M Carrel qui reste la véritable révélation de l’année dans un rôle où il démontre de nombreuses palettes d’une humanité rassurante et revigorante.

 

 

 

 

40 ans toujours puceau (The 40 Year Old Virgin) / Universal

 

Un film deJudd Apatow

Avec Steve Carell

Comédie

Dispo en dvd et en BLURAY

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 09:49

couperet-affiche.jpgAu chômage depuis beaucoup trop longtemps ; un ingénieur décide d’éliminer un ancien concurrent et de réserver le même sort à tous ceux qui postuleront au même poste que lui.


Intelligent et effrayant scénario basé sur la dure réalité du monde d’aujourd’hui. Le film pourrait se résumer à la scène du garage où Garcia indique à un garagiste en fin de course et éjectable pour l’entreprise qu’au lieu de se suicider en cas de renvoi devant sa direction, il serait préférable de liquider l’un de ses collègues, préventivement.


Le film ne possède pas de temps mort, les meurtres se succèdent entraînant leur lot de dommages collatéraux et la fin du métrage possède un humour noir bien particulier.
Cette réalisation de Costa Gavras est déjà excellente en soi (qui n’a pas eu son passage à vide en envoyant moult CV pour recevoir, quand l’entreprise prenait le temps, des lettres de refus polies et formatées ?) mais possède en plus un atout majeur, José Garcia.


Comme tout le monde, j’ai découvert le personnage via le tandem formé avec De Caunes au temps de Nulle part ailleurs. Puis, sa carrière se profilant à l’horizon, j’ai éclaté de rire face à sa prestation dans La vérité si je mens II (bien supérieure à l’original dans le délire assumé et la caricature des personnages !). L’avantage de José Garcia réside dans sa faculté à pouvoir jouer tous les types de personnages avec une crédibilité déconcertante, qu’ils soient déjantés (La Vérité…), malade et psychotique (La boîte noire) ou déshumanisé (Le couperet)… un peu comme Coluche en son temps qui entre La vengeance du serpent à plume et L’aile ou la cuisse nous servis un étonnant Tchaô Pantin.


couperet 2José Garcia est donc ici un père de famille normal (deux gamins qui se crêpent le chignon en étant solidaire, un ado de 17 ans qui vole des logiciels, un chômage mal vécu depuis deux ans et demi et une femme un peu volage après qu’il eut lui-même commis la même faute) qui va sombrer peu à peu dans le désespoir et devenir un assassin pour recouvrer le statut qu’il possédait jadis. S’en suit une descente aux enfers fondée sur de bons arguments en fait (voir passage chez le conseiller noir ou les différents apartés qu’il partage avec ses futures victimes).


L’ensemble reste crédible, puisqu’il fait avec les moyens du bord. Son arme n’est autre qu’un Luger hérité de son père militaire et récupéré sur le front et les cartouches qu’il utilise se révèleront aussi dangereuses pour lui que pour les concurrents malheureux. Le fait qu’il s’entraîne d’abord dans une forêt sur une simple feuille de papier et que son bras tressaille dès le premier tir nous conforte dans cette idée de normalité. On est alors loin du cliché Eastwoodien avec son magnum qui tire sur les méchants criminels comme d’autre cueillent des jonquilles.


Le premier meurtre est brillant de rapidité et d’efficacité. Le second tourne au drame puisqu’il tue mari et femme e indirectement l’amant de leur fille. Le troisième est difficile puisqu’il est amené à côtoyer sa victime et à partager avec lui ses points de vue. Mais Garcia jusque là le vit très mal (scènes de douche pour se laver de ses péchés) et éprouve le besoin de se confesser, ce qui nous permet de vivre son calvaire.


Le film enclenche alors la seconde pour nous inviter dans un monde où tous les Myers, couperet 1Vorhees, Krueger et autres serial killers à la Scream n’ont plus leur place. Garcia est beaucoup plus inquiétant, représentant une normalité capable de dérailler en une redoutable machine à tuer. La loi du plus fort prime alors. Pas besoin non plus de musique appuyée ou grandiloquente pour nous faire peur, il suffit de se rappeler des scènes où les flics débarquent chez lui pour l’informer de la présence d’un tueur à la poursuite des spécialistes de l’industrie papier, où le Luger cogne le miroir de l’entrée en leur présence, quand il jette ce dernier dans un courant alors qu’un gars circule dessus, au moment du dernier meurtre quand il se fait surprendre en train de dormir par sa victime ou bien encore lorsque les flics reviennent une dernière fois et qu’il manque de se livrer avec un « je n’ai rien dit à a femme et à mes enfants».


Pas une seconde de regrets, un sang froid à toute épreuve et un esprit de répartie défiant la normalité pou un gars qui ne prend pourtant pas son pied à dézinguer l’ennemi potentiel (il faut voir les moments de joies lorsqu’il apprend qu’un des noms sur sa liste a retrouvé du travail).


Un film brillant, dérangeant doublé d’une juste satire sociale et qui pourtant laisse flotter le doute sur ce que nous serions capables de faire si nous devions nous retrouver à sa place.

 

 

 

 

Le couperet

 

Un film de Costa-Gavras

Avec José Garcia / Drame

Dispo en dvd


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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 09:00

casting.jpg

Les USA sont les spécialistes de la série fleuve. Les ingrédients en sont simples. Soit le soap dégouline de trahisons et de relations échangistes (comprenez je me marie puis divorce pour aller avec le meilleur ami de mon ex , puis je le quitte pour aller avec son cousin qui a un chien avant de divorcer de nouveau pour retourner avec mon premier mari….

 

Vous avez pigé la mécanique) type Dallas (avec un soupçon d'univers immmpiiiiiiiiitoyaaaaaable des affaires) ou Feux de l'amour , soit il suinte les bons sentiments comme les scouts la guimauve durant l'été , type petite maison dans la prairie ou Dr Quinn (ajoutez un paire de bottes, des indiens et une épicerie très prisée puisque la seule à des km à la ronde à vendre ces délicieuses boules de gommes multicolores). 7 à la maison , c'est un peu le mélange de la famille Ingalls avec Notre Belle Famille (avec Patrick Duffy, la boucle étant ainsi bouclée).


Les pérégrinations de ce pasteur et de sa nombreuse marmaille (+ Happy, le chien, qui est un élément capital, lui aussi) vont ainsi se dérouler sur plus de sept saisons , nous permettant de voir évoluer la dite famille et les dits enfants sur la même période. Nonobstant quelques congratulations pour des scénaristes increvables, la série va être un véritable exutoire des défauts inhérents à la société américaine à travers la religion, la politique, l'éducation et la famille sans oublier bien sûr la drogue, le sida, l'homosexualité, l'amour à distance …..


La tribu , en cours de route, s'agrandira évidemment de deux jumeaux pour le couple maître et de nombreux gendres et brues.


Cette première saison propose donc les bases de ce qui sera une grande série familiale à laquelle on pourra pourtant reprocher un manque certain de crédibilité sur quelques épisodes mais aussi de grands délires assumés sur d'autres .
L'ensemble se regarde paresseusement et on se surprend parfois à vouloir connaître la suite des aventures de tel ou tel personnage, la série ayant en soi de remarquable qu'avec un si grand nombre de personnages, le spectateur lambda finira par s'accrocher à un tel ou une telle.


Une belle réussite en somme … même si on veillera à ne pas se faire emporter par moment par un américanisme primaire quelque peu étouffant.

 

 

 

 

7 à la maison (Seven Heaven)


1996 - Warner bros / Paramount

Acteurs : Stephen Collins, Catherien Hicks, Jessica Biel....

Dispo en coffret z1/z2 dvd avec vf et/ou vostfr

 


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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 00:46

http://images.allocine.fr/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/66/77/56/18991623.jpgLe cinéma français est particulièrement doué pour un genre , celui de la comédie, ce qui reste paradoxal quand on sait à quel point l'académie des César a en horreur tout ce qui fait rire. Beaucoup d'acteurs se sont fait connaître par ce biais et pourtant, l'exercice est particulièrement casse gueule. On peut bénéficier d'un excellent scénario et réussir à le gâcher complètement (L'emmerdeur, version Timsit), avoir de bons acteurs mais un scénario insipide (L'Américain, de Timsit) ou à la fois une bonne histoire et de splendides acteurs (Le dîner de cons de Weber, comme quoi!).

 

Vilaine bénéficie d'une histoire rabâchée mais sympathique bien que la fin soit attendue. La gentille de service va péter un câble et prendre sa revanche, ce qui va donner lieu à des revanches plus ou moins inspirées mais qui feront un éprouver un plaisir monstrueusement jouissif à tous les gentils de la vie qui se cachent derrière la plupart de ceux qui me lisent ici. 

 

Car Vilaine, en plus d'une comédie très fréquentable se paye le luxe d'avoir plusieurs niveaux de lecture. On appréciera la féroce satyre sociale et la dénonciation des abus du monde du travail à travers la composition de Pierre François Martin Laval (très bon acteur comique , qui excellera dans Essaye Moi son premier film, drôle et touchant à la fois) en patron dépassé et totalement tyrannique. Les piques à l'Inspection du travail et la dénonciation des inégalités de toutes sortes sont aussi délectables.

 

Il en va de même pour le seul racisme qui n'est pas défendu voir moqué dans notre pays, celui du physique. En France, tout est interdit, sauf d'accabler les gens qui ont la malchance d'être plus gros ou moins beaux que la moyenne. Le trio de pétasses pseudo amies de l'héroïne dans le film représente à elles seules l'ensemble des faux semblants et des déviances de notre société de perfection. Pistonnage, fille à maman, beauté allant de pair avec méchanceté et peut être même une jalousie sous jacente que les bien pensants ne s'admettront jamais de ressentir. Le retournement de situation mis en place par Marylou Berry et d'autant plus amusant qu'elle parvient à leur gâcher leur vie , tant au point de vue social qu'amoureux et de manière tout à fait légitime. Juste retour de flamme pour celles qui se croyaient supérieures à la populace commune.

 

http://images.allocine.fr/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/66/77/56/18999238.jpg

 

Malgré tout cela, le problème de Vilaine , c'est qu'il ne parvient pas à marquer suffisamment les esprits pour le public visé, à l'instar d'un Hellphone beaucoup plus réaliste et cynique sur les adolescents d'aujourd'hui que Vilaine sur les jeunes adultes qu'ils deviennent.

 

Ce qui le sauve de l'oubli , c'est la qualité de ses interprètes Marylou Berry en tête. Cette dernière était LE choix parfait. Elle est tour à tour gentille, innocente, triste, rebelle, peste et j'en passe. Elle nous offre un véritable festival , un peu à l'image de sa mère dans Ma vie est un Enfer... mais en 100 fouis plus déjanté. 

 

Rien que pour elle ou grâce à elle, Vilaine est une aventure qui vaut le coup d'être vu malgré une fin qui retombe un peu à plat (et ce, au prix d'une très bonne idée , risquée, mais bonne auprès de la police des frontières).

 

 

 

 

Vilaine

 

Un film de Jean-Patrick Benes et Allan Mauduit

Avec Marylou Berry, Pierre François Martin Laval .....

Comédie

dispo en dvd et BR

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 05:23

http://images.allocine.fr/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/35/07/45/affiche.jpgPartant d'un postulat de départ un peu lourdingue (Dieu offre ses pouvoirs à un mortel pour lui montrer que la tâche n'est pas forcément aussi simple qu'il n'y paraît), Jim Carrey nous offre une prestation digne de ses meilleures performances (The mask et Man of the Moon en tête).

Comique de geste, de parole, de situation, tout est mis à contribution à grands renforts de scènes incongrues et d'effets spéciaux particulièrement réussis pour exciter nos zygomatiques. Certaines scènes clefs valent le détour, telle celle de la séduction ou bien encore le gimmick du dressage canin .

Las, s'agissant d'un film américain, le côté égoïste de Carrey dans son rôle d'omnipotent schtroumph farceur se voit rapidement relégué au second plan pour être noyé sous les bons sentiments afin que la morale soit sauve. Terminé alors les météorites en folie, les cadavre surgissant de nulle part et les dérapages en direct…

Comme dirait l'Oncle Ben (le fan d'araignées , pas le cuisinier) , un grand pouvoir entraîne de grandes responsabilités.

Don't act.

Pour réussir, il faut donc être gentil, plein de compassion et respectueux de l'autre . De fait, on quitte un univers complètement déjanté pour retrouver la petite maison dans la prairie (contre laquelle je n'ai absolument aucun griefs, Walnut Grove ayant bercé ma petite enfance, mon enfance, mon adolescence, mon entrée en fac…. Merci M6) . Je ne parle même pas de la morale pleine de guimauve que l'on nous impose à la fin.

Dommage. D'un grand film potentiel, on se retrouve avec un téléfilm de milieu d'après midi.

 

 

 

 

Bruce Tout Puissant (Bruce Almighty)


Un film de Tom Shadyac

Avec Jim Carrey, Jennifer Aniston....

Comédie fantastique

Dispo en dvd et en BR

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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 05:38

http://images.allocine.fr/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/35/05/43/affiche.jpgVoici l'exemple type de films ressortant chez nous suite à l'immense succès qu'à connu Jet Li dans nos contrées occidentales. Partant d'une histoire de vengeance après l'exécution complète de sa famille, le dit Jet Li part se mettre au vert tout en élevant son rejeton (qui était resté caché derrière en grosses pierres solides dans une maison faite uniquement en bois of course)après lui avoir donné le choix de le suivre ou de rejoindre les macchabées fraîchement créés (en gros, l'enfant de 1 an 1/2 à tout casser doit se diriger soit vers son cheval à bascule, soit vers une épée.

 

Il choisit bien évidemment l'épée). En arrière plan, on ajoutera une histoire quelconque de carte menant au trésor de Shaolin tatouée en cinq parties sur le dos de cinq gamins pour éviter de mettre la main dessus trop vite ( mais comme les gamins restent tout le temps fourrés ensemble, de toute façons, cela ne change pas trop la donne pour les bad guys!). N'oubliez pas de mettre dans le shaker une mère suprêmement douée pour les fléchettes et pour faire l'opossum (dixit Nos voisins les hommes), un mort revenu à la vie et en remontrant à Morgan le brûlé de la série Robocop grâce à une sorcière que l'on ne verra jamais, un tank en acier qui lance des disques acérés faisant pâlir de jalousie Action Man, le fils de Li , très doué pour les arts martiaux et s'exprimant via la doubleuse officielle de San Goku / San Goten dans DBZ (ça ne s'invente pas un truc pareil) , le tout sur fond de lutte de pouvoir et de belles cascades improbables (la remontée de la corde à l'envers, alors que Li est blessé de part en part tout en projetant le revenant dans une mare d'acide à travers une horloge, fallait le faire) et vous obtenez un film de série Z, certes, mais à la poilade garantie.


Un bon investissement en somme.

 

 

 

 

La légende du Dragon Rouge (Hong Xiguan zhi Shaolin wu zu)

 

Un film coréalisé par Jim Wong et Corey Yuen  

Avec Jet Li ....  

Action 

Dispo dans différentes éditions dvd

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 01:15

http://images.allocine.fr/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/64/49/73/18857494.jpgDracula est l'archétype du film destiné à devenir culte avant même sa sortie.Tout a en effet été mis en oeuvre pour que ce soit le cas : casting, budget, publicité.... Est ce pour autant une réussite artistique avant d'être commerciale?

Le scénario tout d'abord : pourquoi une énième adaptation de l'oeuvre de ce brave Bram? Le sujet a été abordé des centaines de fois avec de très grandes réussites (Nosferatu, le Dracula de Lugosi) et de gros carnages (Dracula 2001, Mort et heureux de l'être...) nonobstant un vivier toujours grossissant de navets et de productions ne tournant qu'autour des canines couvertes de ketchup pour ado boutonneux amateur de canines couvertes de Ketchup (Les Christopher Lee entre autre).

 

Le producteur ayant toujours raison, on a même eu droit à une flopée de films AUTOUR du personnage du vampire : Génération Perdue (très bon), Un vampire à Brooklyn (du niveau d'un Tales of the Crypt), Blade (dans l'ordre : Pas mal, décoiffant, je suis parti chez mon dentiste)... la liste est longue et je ne saurais pas être assez tordu (ni patient) pour vous en faire la liste.

Pour ce Dracula là (facile, le calembour), Coppola a insisté sur le traitement différent du personnage principal, destiné à le rendre plus fragile, paradoxalement plus humain. Il est vrai que la version épistolaire se prêtait sans peine à l'exercice puisque le monstre était perçu de différents points de vue. D'autres oeuvres cinématographiques s’en sont d’ailleurs brillamment sorti, je pense évidemment aux Liaisons dangereuses de Frears (avec Keanu Reeves aussi d’ailleurs dans un rôle assez proche).

 

C’est en tout cas ici aussi une grande réussite car finalement, le spectateur vit le plus souvent l’action du point de vue de Dracula et non des autres protagonistes. On en vient à verser sa larme (une seule, faut pas gaspiller non plus) lors du final lumineux dans l’église.

Pour le reste, quelque chose ne passe pas.

Le casting est prestigieux. On retrouve en vrac une Winona Ryder au début de sa (courte) http://images.allocine.fr/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/64/49/73/18857496.jpgcarrière avant qu’elle ne s’interesse trop au shopping, Anthony Hopkins flamboyant dans son rôle de Van Helsing , avant qu’il ne se pervertisse à outrance dans le cannibalisme inutile, Keanu Reeves aussi expressif qu’un sapin en période post Noël, ce qui lui a sûrement grandement facilité les auditions pour Matrix (2 et 3 s’entend, dans le 1er opus, il souffre. Un peu. Et fronce de tant à autre les sourcils). Gary Oldman quand à lui est impérial en vieux (comme jeune)(comme animal aussi) vampire revenu de la vie et découvrant qu’il peut de nouveau s’enflammer par amour.

Je passe sur Reinfield et les quatres garces qui se battent tous en duel pour les faveurs du maître (idem pour la Belluci , qui décidemment face à Reeves, se laisse systématiquement aller . Dracula, Matrix : même combat !)

La réalisation est somptueuse : Coppola multiplie les jeux d’ombres , de clair obscur, de champ contre champ, de lignes de force et dirige ses comédiens d’une main de maître dans des reconstitutions et des plans fastueux (toute l’introduction dans le château est magnifique et pourrait servir dans les écoles de cinéma).

Le budget a été bien investi et ressort à l’écran.

Mais je suis désolé, on s’ennuie devant ce spectacle et on se surprend à vouloir se refaire Lugosi (devant lequel la fête n’était pourtant pas de mise).

Le sentiment d’être passé à côté de l’osmose, du grandiose le plus total cède devant cette volonté sous jacente d’enchaîner les passages clefs du roman , en comptant sur la connaissance de ce dernier par le spectateur. Trop d’ellipses parcourt le film, le final est trop précipité, et des absences se font sortir à la fin de la projection.

On ressort de là comme d’un musée : groggy par tant de beauté mais l’esprit dans les vaps, pas forcément capable d’expliquer dans le détail ce qu’on vient de voir.

Dommage.

 

 

 

 

 

Dracula (Bram Stocker's Dracula)


1992 - Coumbia Tristar

Un film de FF Coppola

Avec Garty Oldman, Keanu Reeves....

Fantastique

dispo en dvd et BR

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 01:00
 

Bonjour tout le monde... ou du moins les quelques personnes qui apprécient de passer par ici car je dois reconnaître que je n'ai pas beaucoup de fréquentation. Je ne sais pas si le blog va continuer encore longtemps (jusqu'en mai assurément, au delà, nous verrons bien) d'autant que je connais quelques changements dans ma vie professionelle qui vont me laisser moins de temps disponible. De ce côté là, je ne vais pas m'en plaindre, c'est certain, et cela explique que les articles se sont espacés à raison d'un tous les cinq jours dernièrement. 

 

Bref, la partie perso étant faite, attaquons dans le vif du sujet et détaillons un peu les arrivages de ce mois ci qui sont exclusivement ciné pour une fois! Je dois reconnaître que je n'y suis pas allé avec le dos de la cuillère (merci à certains forumers de blurayenfrançais et à plusieurs offres diablement tentantes de la Fnac et d'Amazon) 

 

Et puis petit coup de pub sympathique pour un site qui ne l'est pas moins destiné au manga (animé et papier entre autre) : http://www.manga-fan.org/

 

N'hésitez pas à vous inscrire, l'ambiance est sympa et vous trouverez toujours une réponse détaillé à la moindre des questions que vous vous posez sur cet univers!

 

Allez, on attaque!

 

Côté Série Tv

 

Boardwalk empire BLu games of thrones human target las vegas intégrale true blood 3 v intégrale blu

 

Du très très lourd cette fois.  beaucoup de titres ont bénéficié d'un tel acceuil critique que je me suis laissé tenté sans mal (et cela va me permettre deme débarrasser de mes téléchargements de megaupload sans regrets) d'autant que sur grand écran, cela doit avoir un rendu fantastique! Boardwalk Empire bénéficie pour moi de trois énormes avantages : la présence de Scorcese, le premier rôle de Buscemi, acteur excellentissime et culte! et la période histoirque pendant laquelle se déroule l'action. A priori du tout bon, en somme! Games of Thrones est une adaptation du trône de Fer dont je recommande vivement la lecture et je suis impatient de pouvoir regarder la bête. ces deux séries étant estampillées HBO, il ne devrait pas y avoir de déception au bout de la rondelle (merci à Forsaken pour m'avoir procuré ces bijoux!).

J'ai pu réussir à mettre la main sur l'intégrale de Las Vegas à vil prix. je sais que cela ne vole pas haut la plupart du temps mais avec les multiples rediffusions des épisodes sur tf1 dans un désordre ahurissant, je vais enfin pouvoir regarder les choses dan l'ordre, de la achasse à la baleine de Sam à la gestion de toute cette bande par Big Ed DeLine! True Blood saison 3 est longtemps restée inaccessible, tout comme la série V (le remake) mais heureusement, nos voisins british ont eu la bonne idée de faire une promotion sur chaque. Du coup,  in the pocket les coffrets. Dommage que les lézards se soient arrêtés faute d'audience suffisante en plein cliffhanger mais on fera avec ^^.

On conclue cette fournée avec Human target. l'histoire semble bateau mais j'avais déjà repéré l'acteur principal dans la premier saison de Fringe et il semble que le tout soit tout de même bien troussé. Le coffret m'ayant permis de finaliser une offre promotionnelle, quelque soit la qualité finale, ce sera tout bénéf pour moi.

 

Côté animation

 

bienvenue chez les robinsons chicken little kung fu panda la belle et le clochard blu la fée clochette l'âge de glace

l'age de glace 2 the wild br tintin toy story II wall e numero 9

 

Ce mois ci , j'ai pu remplacer beaucoup de disney dvd par des blu ray (et me faire une jolie culbute avec Price Minister, mais c'est une autre histoire). Disney est connu pour l'excellence de ses éditions haute définition et j'ai pu faire la razzia sur leur fond de catalogue. Chicken Little ne vole pas haut mais j'en rend responsable le désastreux doublage de Lòrent Deutsh. j'espère que la VO par Zack Braff (John Dorian dans Scrubs) lui rendra un peu justice (cela ne devrait pas être bien difficile). The Wild est généralement mal aimé et est considéré à tort comme un sous Madagascar. Pourtant, l'histoire est touchante et l'animation est bien plus pêchue. Madagascar, à part deux ou trois scènes ne m'a jamais vraiment convaincu. Bienvenue chez les Robinson est par contre une excellente surprise, le scénario étant emprunt d'une folie complètement assumée et d'une joyeuse masturbation mentale sur les problèmes temporels. Quand Retour vers le futur s'invite chez Disney, cela donne cette bombe que je vous ordonne de vous procurer quand vous la trouverez à prix sympa!

Kung Fu Panda, les Age de Glace et les Pixar se passent de commentaires. Ils sont tous indispensables sur le support (bon, ok, l'âge de glace 2, c'était surtout pour tous les avoir en rondelle bleue). Reste Tintin et le secret de la Licorne. Le problème avec Tintin, c'est que je n'accroche pas du tout à l'univers. Comme tous les gosses de mon âge, j'ai vu l'intégralité de la série animée sur France 3 à la fin des années 80 lors de sa première diffsuion, j'ai lu une grande partie des albums, mais je reconnais que je m'ennuie somptueusement devant les tribulations de ce reporter bien trop jeune pour être aussi mûr. Et pourtant! Spielberg a réussi à mettre en scène un fantastique film d'aventures à la mise en scène survoltée. j'ai adoré cette adaptation ! C'est complètement fou de voir les progrès de la motion capture poussés à ces extrêmes! Et c'est exactement ce qu'il fallait à Tintin. Un must Have pour une image et un son parfait! Numéro 9 reste une curiosité, je n'ai pas encore eu le temps de le voir.

 

Côté Comédie

 

cannonball histoires enchantées maxi papa scott pilgrim the italian job the mask

 

Toujours le parent pauvre chez moi que ce genre iconoclaste. L'équipée du Cannonball est une sorte de transposition live des Fous du Volant avec des acteurs aussi disparates que Jackie Chan ou Roger Moore mais je voulais le voir depuis une éternité, alors j'ai sauté sur le dvd vendu par la Fnac à un prix irrésistible. Histoires enchantées permet de découvrir l'incursiond e sandler chez Disney. la bande annonce et le principe m'avait plu et j'espère être moins déçu qu'avec Coeur d'Encre qui ne volait pas bien haut, à regret vu le potentiel du bouquin à l'origine. Scott Pilgrim est un coup de coeur multiréférentiel indispensable. le scénario est complètement barré, les acteurs ne se prennent pas au sérieux, il en ressort uen fraîcheur qu'on ne trouvait que dans les films pop corn des années 80. plaisir coupable,certes, mais je fiche. The Italian Job (L'or se barre, traduction lamentable en français) est sorti en BR un peu partout dans le monde sauf chez nous évidemment. Je suis passé par la Belgique et la pépite est arrivée. le film est mâtiné d'un humour british délicieux et qui se démarque radicalement de son remake des années 90. Et Michael Caine est impérial.

Maxi Papa a été acheté pour l'équivalent des frais de port sur Price Minister grâce à un bon d'achat un peu trop généreux . J'aime bien The Rock en tant qu'acteur , je me laisserais donc porter par cette autre comédie Disney (Jetez un oeil si vous pouvez sur La petite souris avec lui, cela vaut le détour). Enfin, The Mask me faisait de l'oeil depuis longtemps aussi et je l'ai enfin eu à un bon prix, je suis tout aussi curieux de me le faire en HD que de visionner les quelques bonus fort intéressants fournis sur la galette!

 

Côté fantastique / Super Héros

 

daredevil dark city destination finale 5 elektra freddy contre jason hellboy

hellboy II hulk incassable la ligue des gentlemen extraordinaires la planète des singes le dernier des templiers

legion l'imaginarium lovely bones mortal kombat tétralogie destination finale x men trilogie

 

Très grosse fournée de films fantastiques à dominante superhéroïque qui me permet surtout de remplacer de nombreux titres sd à moindre coût. La trilogie X-men est à part, je ne voulais pas remplacer mes rondelles classiques mais ce coffret propose chaque film en double édition BR, avec des bonus à foison. le coffret étant destiné à disparaître prochainement, c'était l'une des dernières occasions de l'obtenir. Dark City était un peu le saint Graal pour moi côté film d'anticipation et je suis ravi d'ajouter ce métrage à l'ambiance si particulière dans ma collection. Légion ira très bien avec The Priest du mois dernier... et comme je reviens de me faire le Da Vinci Code (qui en VO reste toujours aussi long mais passe étonnament mieux qu'en VF) , je pourrais poursuivre mon cycle Paul Bethany. Intéressant de voir que les rôles de l'acteur ont toujours une forte consonnance religieuse tout de même.

Destination Finale 5 sortant ce mois ci, je me suis dit qu'il serait aussi bein de prendre la tétralogie de base du même coup, ce qui promet iun marthon mortel très sympathique! Le Dernier des Templiers partait d'un scénari de départ assez basique et révèle une surprise bienvenue en cours de métrage mais Nicolas cage a pris un sacré coup de vieux et ne possède plus son jeu aussi impliqué qu'autrefois. Le tout se laisse suivre comme un tvfilm de luxe aux effets spéciaux.... digne d'un Flynn  Carson. j'avais beaucoup entendu parler de l'Imaginarium suite au décès en plein tournage de Ledger, tout comme de Lonely Bones. Ils se sont fait descendre par la critique alors que les équipes des uns et des autres sont habituées à fournir un travail de qualité. je me ferais donc mon propre avis. Mortal Kombat fait partie de mes 10 films cultes (et son successeur de top flop ^^) , il était hors de question de le laisser iler en HD .

 

Divers

 

60 secondes chrono benjy gates 1 benjy gates 2 cituy hall fast and furious 5 da vinci code

incorruptibles le dernier exorcisme la firme nine promesses de l'ombre top gun

ultimate game Pour terminer, un peu de vrac entre comédie musicale (Nine) et thrillers (La Firme, Les promesses de l'ombre...) et de l'avenute / action  avec Nicolas Cage. Fast and Furious 5 m'a permis de boucler la série et reste supérieur en bien des points au 4° opus (The Rock est déchaîné dedasn, et contre balance aisément le charisme adipeux (c'est triste de dire ça) de Diesel qui n'est plus ce qu'il était).

Le dernier exorcisme a été une déception par contre, pseudo documentaire dont on ne commence à apprécier le climax que lorsque le film se termine. Le steelbook est très réussi par contre (bien que mensonger) .

 

Ce sera tout pour cette fois ci !


 


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