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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 05:45

2f2f-affiche.jpgLe cinquième volet a fait un carton cet été au cinéma. Généralement, les suites de franchises sont plus souvent réalisées pour surfer sur le succès d’un premier opus que pour produire des métrages de qualité. Surtout de nos jours, non ? Soyez gentils de ne pas me ressortir Matrix 2 et 3 pour contre exemple. Le premier se suffisait à lui-même et ses suites bien que réussies n’ont pas su exploiter le potentiel énorme de leur aîné.

 

Fast and Furious donc. Sincèrement, je m’étais arrêté au n°1. D’accord il y avait déjà Paul Walker et Vin Diesel. Les voitures étaient belles et le scénario promettait une bonne série B sympathique. Pourtant, j’avais trouvé difficile de tenir éveillé jusqu’au bout et son final prévisible quasiment depuis les premières minutes (pognon, pognon, es-tu bankable ? Autant en profiter pour surfer sur une éventuelle suite !)…

 

Le premier volet souffrait de beaucoup trop de personnages et de longueurs. Et même si le personnage de Diesel était intéressant, il restait trop poussif pour attirer une quelconque sympathie.

 

Dans le genre, mieux vaut se refaire 60’ chrono avec le très bon duo Jolie / Cage. Le film était nerveux, il y avait un certain enjeu, pas de temps mort et une mise en scène très énergique.

 

Passons.

 

2f2f3Que pourrais nous réserver le second opus. Plus de copains, de garage, de Walker et de Diesel et encore plus de flics ? Nonobstant encore plus de courses et de belles cylindrées ?

 

Pas du tout.

 

On ne renie pas le passé puisque Walker est cette fois tête d’affiche. Quitte à créer un personnage un peu superficiel, autant le reprendre et l’exploiter un peu plus. Comme Walker revient, on récupère du même coup son supérieur hiérarchique (qui était le seul rôle) qui m’avait plus dans le premier, un comble puisque c’est l’un des seuls qui ne soit pas vissé derrière un volant ^^).

 

Bien évidemment, histoire d’être crédible, il n’est plus flic et vivote d’une course illégale à l’autre tout en engrangeant un assez volumineux casier judiciaire.

 

La scène d’ouverture du film présente les choses sans équivoque et se paye le luxe de lui offrir une introduction en or où il arrive tel le messie pour remporter une course qu’il sait gagnée d’avance. Le but est aussi de nous faire l’éloge d’une communauté qui sait se serrer les coudes en cas de problème, un way of life qui sera plus qu’utile aux 2/3 du film.

 

Malgré toute sa verve mécanique, il se fait quand même serrer par la police via un grappin qui 2f2f2n’aurait pas déplu à Batman.

 

L’intrigue se met en place. Il va devoir travailler pour le service des douanes ou aller en prison. Et il doit le faire en binôme. Pour coincer un caïd local qui accueilli une taupe dans ses rangs sans le savoir. Quand on sait justement que l’espion est un agent joué par Eva Mendes, on se dit quand même qu’il n’est pas très futé l’animal… mais bon.   

Force est de reconnaître malgré tout qu’on renoue ici avec le bad guy charismatique des action movies des eighties. Cruel, sans cerveau mais sadique !

Et ça pour le coup, c’est un énorme bon point. L’avantage principal, c’est que contrairement à Diesel dans Fast and Furious, le méchant n’a aucune envie de rester à l’ombre ou de se morfondre sur ses mauvaises actions passées. C’est une raclure de premier ordre, fils spirituel du Jack Palance de Tango et Cash. La très bonne et très imaginative scène de la boite de nuit et du rat en est un exemple parfait.

 

Le perso du sidekick un peu casse burette mais incontrôlable au point d’être apprécié est joué par Tyrèse Gibson  (vu également dans les Transformers ou dans le Vol du Phénix remake). Il ne trouve sa légitimité qu’en tant que justificatif du passé de Walker et pour expliquer son geste envers Diesel dans l’opus précédent ! La pistache scénaristique est tellement énorme qu’elle passe sans problème en plus (on retrouve son rôle dans d’autres numéros de al franchise par la suite). 

 

Le film en lui-même s’assume pour ce qu’il est et est plus réussi que son prédécesseur. L’action et l’humour (un peu lourd mais fort heureusement non raciste façon Martin Lawrence) sont présents de manière continue et si les rebondissements ne surprennent personne et volent moins haut qu’un mauvais épisode de Miami Vice, au moins, côté cascade on se régale. Dans de très beaux décors qui plus est. La course au job avec un plan ahurissant sous un camion citerne, le plan final au départ du bateau ou le saute mouton sur le pont du début…

 

2f2f1

 

Du bonheur de popcorn spectateur ! On passera sur le pseudo repentir final assez logique, d’autant que la conclusion reste quand même ouverte pour continuer la franchise avec Walker et/ou Diesel et on retiendra un film agréable et sans prétention qui vaut le coup d’être vu.  

 

 

 

 

2 Fast and 2 Furious

 

2003 - Universal Pictures

Réalisateur:

Acteurs:

Genre : Action

 

Disponible partout en dvd et coffret / en blu ray et coffret (attention, des blu rays sont vendus en France avec une piste VFQ!)

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