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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 05:45

http://images.allocine.fr/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/36/24/96/18868904.jpgLa fine équipe Richard Donner (un génie ce mec avec ses Arme Fatale, sa Malédiction et son Superman pour ne citer que cela … Complots et Assassins étant un peu en de ça du minimum requis quand même, surtout pour la VF avec Banderas !) Mel Gibson se réforme de nouveau (vieille habitude entre ces deux là avec au minimum une demi douzaines de films en commun) pour nous offrir un western mâtiné de parodie extraordinairement rafraîchissant.
Maverick était au départ une série Tv avec James Garner dans le rôle titre (que l’on me corrige si je me trompe mais je pense avoir raison), il est donc logique que celui-ci soit réembauché pour le long métrage et pas seulement dan un caméo façon grotesque à la Starsky et Hutch mais avec un second rôle bien étoffé. De plus, les traits de ce dernier sont vraiment proches de ceux de Gibson, à se demander s’ils ne sont pas réellement liées dans le vie…


Présence méritée et méritoire en somme pour ce grand acteur qui se fait trop rare (à part Space Cowboys ces dernières années, je ne vois rien de marquant à l’horizon). Mais avec un tel repsect pour le matériel de base, on peut se surprendre à penser à une adaptation de Rawhide avec un second rôle tenu par Eastwood lui-même, pourquoi pas…


Cinéma oblige, on se retrouve finalement avec une histoire bien ficelée et avec de grandeshttp://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/36/24/96/18867573.jpg gueules US comme Foster (qui débuta déjà dans l’Ouest avec Kung Fu) , Coburn, Molina (loin de sa prestation défroquée du Da Vinci Code) et des actions à répétitions plutôt osées comme cette course de diligence ou Gibson est impeccable (cascade longtemps envisagée par l’équipe mais repoussée au possible pour cause de sécurité sans doute, ce qui se révèle légitime quand on voit à quel point le chariot penche vers les chevaux lors de cette séquence).
La musique est également bien adaptée et le montage de Stuart Baird se montre plus qu’efficace (on retrouvera le bonhomme aux manettes de Star Trek Némésis et force est d’avouer qu’il s’en bien sorti là aussi).


http://fr.web.img1.acsta.net/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/36/24/96/18867574.jpgLe scénario, pour revenir à lui est redoutable : il débute par un innocent tournoi de poker aux enjeux mirobolants rassemblant les meilleurs joueurs de la contrée et attire Gibson comme Luthor la kryptonite. Le good guy, désireux de se brûler les ailes sur l’aura de Fortuna rassemble ses nippes et recouvre toutes ses anciennes créances avec une réussite plus ou moins consommée mais nous laissant extatiques devant tous ces gags, quiproquos et arnaques en bonne et due forme (irrésistible clin d’œil de Glover et de ce guimmick « je suis trop vieux…. ») . On finit par se retrouver au tournoi lui-même (après être passé par un saloon, un règlement de compte, chez les indiens , par une chasse aux peaux rouges le tout trafiqué à mort bien sûr…) et devant un final inattendu (si,si,si) pour en conclusion partager avec le sourire la chance de nos joueurs préférés.


Du grand spectacle comme Hollywood n’en fait plus depuis. Dommage.

 

 

 

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