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27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 05:34

http://www.grands-enfants.fr/wp-content/uploads/2009/09/lesecretdelapyramide.jpgCoup de cœur pour ce film inhabituel dans la filmographie de Barry Levinson. Le secret de la pyramide, loin de se dérouler en Egypte ; quoique, raconte la première rencontre en Holmes et Watson, lorsqu’ils étaient encore au collège.

A priori, on aurait pu craindre un mélange entre les gamins des Goonies, pour le côté aventure (et déjà produit par Spielberg), et Harry Potter, pour le côté anglais et la trogne de Watson qui aurait pu être un bon palliatif à Daniel Radcliffe mais aussi pour l’aspect collège et le pseudo affrontement intellectuel avec l’albinos de service craint par tous sauf par le héros.


L’histoire propre du film est assez intéressante (excepté cette foutue bluette qu’on nous impose systématiquement lorsqu’un film s’attarde dans le monde des ados) mais convenue, car le métrage ne trouve un second souffle salvateur que dans une deuxième partie riche en rebondissements attendus ou non.

Les effets spéciaux, qui pourraient paraître rétros aujourd’hui ont tout de même assez bien vieilli (on est en 1985) et on ne pourra rester que bluffé devant la scène du meurtre par vitrail interposé.

Le tout donne tout de même un ensemble homogène mais pourrait laisser une sensation de « aurait pu être mieux » dans le bec… si on ne poursuivait pas jusqu’à la fin du générique qui laisse une surprise de taille tellement inattendue, elle, qu’elle donne envie de se retaper ce Secret de la pyramide, tellement les perspectives sont alors différentes.

Enfin, il reste amusant de constater que moult adaptations des aventures d’Holmes et Watsonhttp://www.lacinemathequedetoulouse.com/system/photos/4445/original/LE-SECRET-DE-LA-PYRAMIDE-01.jpg?1318250058 adultes peinent souvent à se hisser au niveau de celle-ci qui reste totalement inventée par rapport à l’œuvre de Conan Doyle. Attention, je ne dis pas que cette dernière est à jeter, bien au contraire, tout comme un bon lot de retranscriptions qui valent leur pesant de cacahuètes (Le Baskerville avec Lee-Cushing, les excellents Basil Rathbone ou bien encore une série assez récente qui était remarquablement bien réalisée) … au milieu d’autres qui sont , disons le clairement, de la merde.

 

En bref, pour cette version ci, miam-miam !

 

 

 

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