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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 05:21

Une fois n'est pas coutume, c'est soirée double séance avec deux films qui n'ont absolument rien à voir entre eux si ce n'est qu'il s'adressent l'un comme l'autre à un public familial. Enjoy!

 

Kung Fu Panda (2008)

 

http://www.underscores.fr/images/2011/06/kung-fu-panda-photo-02.jpgDreamworks a longtemps marché sur les plates bandes de Disney, que ce soit par le biais de l'animation traditionnelle (Spirit), numérique (Fourmiz) ou humoristique déphasée (Shrek) mais n'est jamais parvenu à égaler le maître.

 

Il est certain que ce Kung Fu Panda que n'aurait pas renié Lasseter va changer la donne et entraîner un nouvel équilibre des forces. Le personnage principal permet une identification immédiate par les plus jeunes tandis tandis que l'histoire un brin fantaisiste réserve malgré tout d'excellentes scènes d'action au découpage affolant de rapidité et d'efficacité (l'entraînement avec les boulettes, l'évasion de la prison...).

 

Le tout est légèrement moralisateur mais non pesant et la sympathie dégagée par l'ensemble remporte l'adhésion. Vif, enjoué et souvent inattendu, cet animé se targue en plus d'un casting 10 étoiles bien senti, de Jackie Chan à Dustin Hoffman pour un plaisir insoupçonné. Comme quoi les rondouillards qui vivent dans leur monde peuvent eux aussi sauver le vôtre! Un bon cru pour une année un peu tristoune côté cinéma (autre que super héros s'entend).

 

 

 

 

 

Tanguy (2001)

 

 

http://www.kritikcine.com/affiches/1/tanguy.jpgDe nombreux films sont sortis en 2001, autrement plus marquants que celui de Chatillez (Lord of the ring pour l'exemple) et pourtant ! Le bonhomme est doué pour peindre des portraits au vitriol d'une société qui se complait dans ses travers les plus inavouables et qui ont souvent traits au domaine de la famille.

 

Ce métrage est arrivé à point nommé et a permis de stigmatiser le phénomène d'adulescents puis d'enfants trentenaires qui ne peuvent se résoudre à quitter le giron familial , par peur inconsciente du monde extérieur. L'histoire proposée est si réussie que le titre lui même suffira à résumer ce travers. Le scénario est réglé au millimètre et servi par un excellent trio d'acteurs , Azéma et Dussolier en tête , formidablement complices et complémentaires, Berger en second plan, véritable révélation qui peinera malgré tout par la suite à retrouver un personnage aussi marquant et attachant car c'est bien là que réside la force du film.

 

Tanguy est un monstre d'égocentrisme et pourtant il parvient à se montrer fragile. La dualité de cet escogriffe se permet de perdre le spectateur qui ne sait pas s'il se moque de son entourage ou bien s'il est réellement sincère dans sa démarche.


L'ensemble est presque touché par la grâce et s'inscrit dans ce courant de comédies qui se veulent à la fois populaires et recherchées et qui vieillissent bien avec le temps (style Dîner de cons ou le Placard pour ne citer qu'eux) au contraire de phénomènes de modes opportunistes qui n'ont eu le mérite que de sortir dans une période de sinistrose confondante (pas besoin de les citer , elles se reconnaîtront).  

 

 

 

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