Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 décembre 2013 6 28 /12 /décembre /2013 05:00

Batman Returns

 

http://www.fenntasy.com/wp-content/uploads/2012/02/batman_returns-poster.jpgBatman  Returns est mémorable à plus d’un titre. Tout d’abord, Batman s’en prend plein la gueule et ne maîtrise quasiment plus rien, dépassé qu’il est par un duo de méchant radicalement opposés (une chatte et un gros piaf, faut oser quand même) et pulvérisant tout ce qu’il possède (la batmobile vole en éclat, son off shore aussi et sa réputation est entâchée. Rajoutons à cela la perte de son amante en puissance et on ne peut que se mordre les doigts que Burton n’ait pas continuer sur sa lancée! Quel Batman désespéré on aurait eu).
Visuellement sublime, possédant des acteurs magnifiés par la caméra amoureuse de Burton (Walken, DeVitto, Pfeiffer… que l’on sait beaucoup plus libre que dans le premier volume). Mémorable cimetière de studio qui ne pâlirait pas face à celui de Sleepy Hollow !
Mais heureusement le pire a su être évité dans ce produit léché jusqu’à la pointe de sa plume. Rendez vous compte, un frère Wayans jouait originellement Robin ! Vu la qualité de jeu de la famille, on peut comprendre qu’il se soit retrouvé éjecté !


L’ensemble reste soigné à l’extrême avec des lectures multiples (la scène où Catwoman gobe l’oiseau du pingouin, ou bien encore quand Batman libère Miss Gotham) permettant de voir un Pingouin à la libido active à son paroxysme et une Catwoman délicieusement éthérée mais redoutable. 

 

 

 

 

Fantômes contre Fantômes

 

 

http://wrongsideoftheart.com/wp-content/gallery/posters-f/frighteners_poster_02.jpgJ’ai découvert ce film il y a une éternité après qu’un copain m’en est passé une version prise sur Canal et coupée au tiers. Et déjà, je l’avais trouvé inclassable. J. Fox y trouve sa meilleure prestation depuis Retour vers le Futur.


Ingéniosité du scénario à multiples rebondissements réussissant la gageure de mélanger deux voir trois films en un, via un montage et un découpage de l’intrigue maîtrisé avec maestria ; une musique parfaitement adaptée composée de classiques et de partitions de Elfman (qui peut me dire quand ce grand monsieur s’est fourvoyé dans une OST ?).
L’incarnation de la mort est une des meilleurs que j’ai pu voir (loin d’une planquée à SFX de Destination Finale) après celle de McKellen, ; plus shakespearienne dans Last Action Hero.
L’humour, l’action, l’horreur et le non sens (les morts peuvent perturber les moteurs et refaire les tapisseries → Petitguillaume devrait surveiller sa place dominicale !) se mélangent avec bonheur. Hilarantes scènes où Bannister exorcisent les baraques des nantis un peu crédules et où on peut retrouver le sergent instructeur de Full Metal Jacket continuer à faire régner l’ordre dans cette ville de timbrés. Le fait de vouloir rentrer dans le guiness avec autant d’acharnement mérité les bravos de tout fan de fantastique… et que dire du Mulder dopée à la connerie paranoïaque ? Magistral.

 

Partager cet article
Repost0

commentaires