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13 juillet 2013 6 13 /07 /juillet /2013 04:31

http://www.ligney.com/blog/uploaded_images/kill-bill-1-763150.jpgMettons d’entrée de jeu les choses au point. Je n’aime pas Quentin Tarantino. J’ai trouvé sa prestation moyenne dans Une Nuit en Enfer mais comme il reste plus connu comme réalisateur que comme acteur, j’ai essayé ses trois premiers métrages. Je reste intimement persuadé que je vais me faire conspuer après ce que je vais écrire, et qu’on n’accordera plus guère de crédit à quelqu’un qui aime Mortal Kombat et pas les films suivants.

 

Ceci étant précisé, je vais faire vite. Reservoir Dogs est sympathique mais sans plus, il est plutôt sauvé par la prestation des acteurs (vu que Keitel est producteur exécutif, on peut comprendre sans mal qu’il veuille faire tourner la galette à plein régime) que par son scénario que je trouve un tantinet convenu et ennuyeux. La faute peut être à tous les films sortis par la suite et qui ont essayé d’en recycler les grandes idées…


Pulp Fiction m’a saoulé. Toutefois, n’ayant qu’une quinzaine d’années lorsque j’ai pu le voir, je me réserve le droit de lui donner une seconde chance et de faire, si le bonheur extatique du spectateur heureux est au rendez-vous, mon mea culpa.


Jacky Brown m’a profondément déçu quant à lui (et je l’ai tenté au moins cinq fois). J’aimais le scénario sur le papier, j’aimais les interprètes mais je n’ai pas aimé le résultat final.


Et me voici donc à Kill Bill. Dont je n’aime pas le principe commercial. Le petit bonhomme, fan de Moore, si l’on prend les choses dans l’ordre a réussi à nous faire payer deux places pour un film qui aurait largement pu être exploité dans un format trois heures, et en emmerdant profondément les petits amerloques incapables de fixer leur attention plus de 75 mn. Bon.

 

Mais en plus, les occidentaux sont pris pour des tartes avec une censure en noir et blanc inexplicable qui, bien que donnant une consonance inhabituelle à la bataille Néo – Smith … pardon, j’ai dit ça ? Je voulais dire à l’affrontement Yakusa – Uma bien sûr nous frustre d’un bon giclage des grand-mères. Alors que le Japon a eu droit à la scène en couleur, lui.

 

Le principe n’est pas neuf, puisque déjà utilisé dans (j’en déjà certains se dire qu’il nous gonfle celui là avec son :) Ultimate Mortal Kombat 3 sur Saturn entre autre où les fatalités étaient simplement cachées par un écran noir (Voir celle de Scorpion et de quelques autres).


Ensuite, il est évident que la commercialisation des rondelles s’est aussi faite n’importe http://image.toutlecine.com/photos/k/i/l/kill-bill-vol-2-2004-45-g.jpgcomment. Car bien que les coffrets de TF1 vidéo soient assez recherchés (et sans commune mesure avec les éditions belges, affreuses en amaray , et dont ont été victimes certains clients sur le Net, j’en suis sûr) sur le plan maquette, les bonus sont à la limite du foutage de gueule , le tout augurant encore une édition spéciale avec scènes coupées et rétablissement de la couleur et encore une autre édition suprême-platinum-du-retour-du-fils-de-la-revanche-qui-tue-seconde-partie-de-la-mort où les deux parties seraient assemblées pour aboutir au montage proposé à Cannes il y a quelques années.

Ayant poussé mon coup de biniou sur ces considérations techniques, je vais passer au film.
Maintenant, j’apprécie le Quentin. Je n’ai pas dit qu’il s’agissait d’une déclaration d’amour avec flammes de trente mètres pour autant. Pourtant, ce Kill Bill, astucieux mélange de genres et recyclage assumé de certaines orientations, m’a beaucoup plu.


Le début, hommage à la Shaw Brother et à ses films de personnes amputées ou torturées où les bons sentiments triomphent parfois sur les combats à l’épée, nous met tranquillement dans l’ambiance. Et c’est parti pour trois heures de folie sauvage malmenée par des persos tantôt hystériques (Lucy Liu, V. Fox) ; tantôt paumés (M.Madsen, qui promène sa dégaine tranquille et qui dégage quelque chose dont les petits minets d’aujourd’hui mâtinés de Pitt, Cruise et autre Leto ne pourront jamais s’approcher sous peine de s’y brûler les ailes), voire philosophes (Carradine, tellement inexploité ces dernières années dans des séries z pleines de guimauve et de grotesque qu’on en pleurerait) ou complètement jetés (Daryl Hannah, capable de démontrer que les sirènes peuvent être de vraies harpies).

 

http://images2.fanpop.com/images/photos/3700000/kill-bill-kill-bill-3750947-1400-904.jpgA cela, patte Tarantino oblige, un vestige ressuscité pour le bien de tous et assumant deux rôles : Gordon Liu (heureux Shaolin dans l’âme et me manquant depuis longtemps) et un perso cumulant tout ce que je viens de dire avec Uma Thurman qui trouve ici le rôle de sa carrière, ou du moins celui qui marquera les esprits (Je doute que Cécile de Volanges titille encore nos mémoires saturées, quoique bien en formes à l’époque).


On se retrouve alors dans un Space Mountain sanglant jusqu’au combat de fin complètement, il faut l’avouer, surréaliste mais collant tellement bien à un esprit revanchard. Uma vole, bondit, découpe, fait de l’humour et garde ses trophées tout en poursuivant à la suite une cheftaine mégalomaniaque, qui aurait sa place dans un Battle Royale. Et Uma l’invincible continue son petit bonhomme de chemin alors que nous, plus que rassasiés par autant d’audace et cajolés dans le sens du poil par un casting dément (où l’on retrouve Sonny Chiba, toujours fan de sabres !) nous laissons encore goulûment gourmandés pour la suite des évènements.


Le manège s’arrête alors pour nous rebalancer de plus belle dans un massacre entendu d’où émerge vérités et absurdité de l’existence. Fait pas bon contrarier un caïd de nos jours, même si celui ci joue plus de la flûte que du couteau.


On poursuit par un entraînement dignes des meilleurs mangas (Osons la comparaison entre la montée des marches avec des sceaux d’eau et nos petits Goku-Krilin et leurs bouteilles de lait) tout en se pourléchant les babines de la confrontation des blondes dans, idée de génie, un espace si clôt qu’on en devient d’heureux sadiques à chaque coups portés.


On termine en apothéose avec ce qu’on attendait de paroxysme fou entre les deux ex, cédant http://2.bp.blogspot.com/-aKlGutiug1M/UQGgzRw13RI/AAAAAAAAQC8/O1O90RXM9aI/s1600/Kill_bill_6.jpgla place à un astucieux dialogue remettant en cause nos convictions de baffreurs de comics.


Les kryptoniens ont la peau dure et s’immiscent partout.

Quand le clap de fin retentit, on se jette alors sur la seule scène coupée valable des deux rondelles de bonus, inutile certes mais tellement jouissive…

Après un tel menu, comment ne pas aimer le bonhomme ? A quand une nouvelle taffe de délire au cinéma ? Tant d’irréalité, de couloirs alambiqués et le tout remarquablement orchestré dans un cortège brut de décoffrage et recélant une perle parmi les perles…

Miam, chef , y a du rab ?

 

 

 

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6 juillet 2013 6 06 /07 /juillet /2013 04:23

pika mario Je m'étais promis d'être raisonnable et puis une succession de bons plans étant ce qu'ils sont (des piéges à porte-monnaie, oui, oui) , la récolte a une fois de plus était très sympa. Le fait de comprendre un peu mieux chaque mois la langue de Shakespeare me permet de piocher aussi du côté de nos amis anglo-saxons et de mettre la main sur des éditions n'étant pas sorties chez nous , pauvres frenchies ! Petit tour du propriétaire pour ce mois ci ! Et merci aux quelques fidèles de me suivre, semaine à après semaine. C'est vraiment sympa!

 

Animation :

 

Brother Bear + Brother Bear 2 Futurama - Season 5 [Blu-ray] Mulan + Mulan II (3-Disc Special Edition) [Blu-ray+ DVD] Ronal le barbare - Blu-ray 3D + DVD Secret of the Wings (Four-Disc Combo Blu-ray 3D Blu-ray DVD

 

  The Hunchback of Notre Dame + The Hunchback of Notre Dame I The Tigger Movie Bounce-A-Rrrific Special Edition (Two-DiscWreck-It Ralph (Blu-ray 3D ) (2012) 

 

Le mois est placé sous le signe de Disney grâce à Secondspin.com qui a multiplié les opérations avec 20% de remis et les frais de port gratuits. Les éditions US sont plus intéressantes que les éditions françaises. Combos complets , versions 3d, fourreau holographiques et parfois tous els films réunis en un même coffret , ce qui prend moins de place pour une qualité égale ... et la totalité des bonii disponibles! Ralph a été une bonne surprise, Disney ayant enfin pris le parti de se renouveler tout en faisant plaisir à plusieurs générations, les trentenaires en particulier! Ronal le Barbare vole vraiment en dessous de la ceinture, mais l'aventure se suit sans déplaisir et on sourit à plusieurs moments, ce qui est déjà pas mal comparé à ses aînés. Et gros plaisir coupable en récupérant la saison 5 de Futurama! Qui aurait cru qu'après avoir condamné la série, la Fox accepterait de la remettre sur les rails? Pour ceux que ça intéresse, la vostfr est dispo sur la version UK, malgré ce que dit la jaquette.

 

Séries TV / One Shot: 

 

Gettysburg [Blu-ray] Gods & Generals [Blu-ray] Mortal Kombat Legacy [Blu-ray] (2011) The Big Bang Theory - Complete Season 1-5 [Blu-ray] [Region

 

Books and friends should be few but good ... comme le dit le dicton, il en va de même pour les séries. Le dyptique Gettysburg / Gods and Generals représente près de 8h de fresque US sur la guerre de Sécession. The Big bang Theory était enfin disponible à moins de 30€ pour les cinq premières saisons sur zavvi.es et la vostfr est présente sur toutes les saisons. J'en ai regardé quelques minutes en diagonales et cela semble vraiment pas mal en fait. Encore un show à la réputation non usurpée ! Mortal Kombat Legacy est un projet monté par des fans pour ce que j'en ai compris et qui propose de redonner vie aux personnages clefs de la saga via une série de webisodes extraordinairement respectueux et bien fichus tant pour les histoires que pour les effets spéciaux. Une vraie bonne surprise pour quelque chose qui ne sortira évidemment jamais dans nos contrées. La série est visionnable en streaming et en download sur le site officiel des réalisateurs, pur les plus mordus.

 

Action / Thrillers:

 

007 - Skyfall Abraham Lincoln, Vampire Hunter - Blu-ray 3D Black Death [Blu-ray] Red State [Blu-ray] Tango et Cash Bluray Terminal Velocity [Blu-ray] [1994] [US Import]

 

The Messenger [Blu-ray] 

 Je ne savais même pas que Kevin Smith était sorti de son univers habituel pour nous pondre son Red State, pamphlet contre les dérives de la religion que je suis impatient de découvrir. Tango et Cash! Une vf légendaire et un actionner typique des années 80 qui ne se prend pas la te^te et sait encore divertir. Beaucoup de métrages aujourd'hui pourraient en prendre de la graine ! Skyfall me permet de compléter mon coffret bond 50° anniversaire, même si je ne suis pas près de le visionner (je m'étais arrêter à Rien que pour vos yeux en dvd ). Abraham Lincoln Vampire Hunter. Tout est dit dans le titre. Mais envers et contre tout, alors qu'on s'attend à un navet indigne de feu les jeudi de l'angoisse de M6, on découvre un pur comic movie, très bien monté, avec un univers cohérent et des scènes d'actions ébouriffantes. le film se prend au sérieux, mais réussit à ménager d'énormes phases d'humour et de bons vampires, que demander de plus ? The Messenger traite d'un sujet peu médiatique, le service de l'armée US qui s'occupe d'annoncer les morts aux familles. Je pense qu'il faudra le visionner dans des conditions particulières.

 

Fantastique / Comédie:

 

Arachnophobia [Blu-ray] (1990) Dracula (1979) Harry Potter et les reliques de la mort, 1e et 2e partie - Joe Dirt (2001) Le Prénom le film en DVD & Blu-ray + la pièce de théât

 

Populaire [Blu-ray] Strange Wilderness [Blu-ray] (2008) Ted - Extended Edition - Limited Edition Steelbook (Blu-ray The Dilemma [Blu-ray] (2011) The Mummy (2001)

 

Top Secret (1984) Truman Show [Blu-ray] (2013) My Name Is Bruce [Blu-ray] [2007]

 

Du divers et varié! je ne reviendrais pas sur Populaire, je l'ai fait il y a quelques temps. Strange Wilderness est typique de l'humour de la bande à Sandler. Assez spécial, parfois absurde, mais très fun. Ted est une vraie merveille. L'ours est extraordinaire et Walberg démontre encore une fois qu'il est très bon acteur, nonobstant des dialogues qui sonnent vrais pour une fois. Quelques classiques aussi ce mois ci avec The Mummy joué par le duo Cushing / Lee déjà aperçu dans Frankenstein s'est échappé. Le Dracula de Badham est mal aimé, je ne sais pas pourquoi. Après tout c'est toujours la même adaptation servie par un brillant casting. je verrais bien. Les Potter n'ont pas bonne presse en 3D, mais le coffret ne m'a rien coûté, autant en profiter ! Le Bruce Campbell est cultissime, le plaisir coupable de cette tournée!

 

Western  :

 

Django Unchained [Blu-ray] Joe Kidd [Blu-ray] [1972] [Region Free]Rooster Cogburn [Blu-ray] [1975] [Region Free]The War Wagon [Blu-ray] [1967] Two Mules for Sister Sara [Blu-ray] [1969] [Region Free]

 

Les 4 titres d'Universal étaient en promotion sur The Hut. Les pressages sont ciselés et cela me permet de renouveler deux Eastwood et de découvrir enfin John Wayne dont je n'ai jamais vu un seul film. Et Django! Aaaaaaaaaaah, Django . Avec un D. Qui est muet. Mon coup de coeur de l'année! Tarantino a dépassé l'excellence avec ce bijou bénéficiant d'un Caprio de haute volée, d'un Watz extraordinaire qui bouffe la pellicule et d'un Foxx des grand jours. Le genre de film qui vous fait aimer le cinéma. Multiréférentiel, sortant des sentiers battus, une mise en scène de fou furieux et des plans qui vous hantent encore longtemps sans compter des touches d''humour toujours justifiées et à la truelle. Quentin, my héro! 

 

XBOX 360:

 

XBOX 360 - Soul Calibur 5  XBOX 360 - The cursed crusade

 

Offerts par maman que je remercie ici ! J'ai été scié par la qualité graphique de Soul Calibur 5 et par sa maniabilité! C'est mon tout premier et je sens que je vais plus qu'adéhrer! The Cursed Crusader est un "butez-les-tous-tant-que-l'-écran-n'est-pas-vide!" game, et j'aodre ça. Surement moins bon qu'un Dante's Inferno mais le nombre de mises à mort possible devrait être plaisant à expérimenter !

 

Merci de m'avoir lu et à la semaine prochaine avec Uma ! Bises à tous ^_^

 


 


 

 

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 05:07

http://www.memoclic.com/14-3594-600x450/fond-ecran-monstres-et-compagnie.jpgAvant le déferlement Nemo et Cars , après la découverte Toy Story, il y a eu Monstres et Compagnie, parangon du talent de Pixar et véritable souffle de renouveau pour l'industrie Disney quasi moribonde dans le secteur de l'animation dite traditionnelle (des raz de marée type Roi Lion ne courent pas les rues, ils faut être franc depuis le début des années 2000 et sans Pixar.....). Partant du principe du monstre caché dans le placard ou dans un coin sombre d'une chambre d'enfants, l'équipe de Lasseter parvient à créer tout un univers parallèle justifiant ce cauchemar et donnant une raison d'être à la méchanceté «présumée» de ces derniers. Une ville, un monde , dont l'énergie principale est basée sur le cri des enfants , il fallait y penser.

 

Au delà du film d'animation réussi , on peut y voir une belle mise en abîme du monde du travail d'aujourd'hui et des relations entre employés, toujours dominées par la volonté de performance. Les patrons eux mêmes sont montrés comme hypocrites et jouant un double jeu, n'hésitant pas à se montrer amoraux pour toujours produire plus et mieux, pour rester compétitifs. Évidemment, Scully, idéaliste ne va pas supporter qu'on veuille voler l'innocence des jeunes du monde d'à côté (qui sont considérés chez les monstres comme des menaces, sources de maladies et d'épidémies potentielles !) et va se rebeller contre le système après s'être pris d'affection pour l' « ennemi». Intéressant de noter également le pouvoir et l'impact des médias sur ce même monde. Plus basiquement, le film pour le film vaut le détour.

 

Trouvailles visuelles de tous les instants, une animation par ordinateur encore inégalée (la fourrure de Scully est magnifique à tout point de vue) sans compter un comique de geste et de situation bien exploitée et une base scénaristique solide faisant jouer l'ensemble de la palette des sentiments, au contraire des productions Dreamworks qui ont trop tendance à se reposer sur certains effets faciles. Autre fait notable dans la machine Pixar, la capacité à parler autant au monde des enfants qu'à celui des parents. Quelque soit le film que vous irez voir de la firme à Lupo, de Ratatouille à 1001 pattes , chacun y trouvera toujours son compte, ce qui n'est pas systématiquement le cas avec les autres studios.


Monstres et Compagnie bénéficie en plus d'un rythme effréné de scènes d'actions inespérées pour un dessin animé à l'instar de la séquence des portes à l'usine de cris pour ne citer que celle ci. Du grand art et un film plus que marquant qui a contribué à développer un nouvel état d'esprit chez les animateurs de tout bord tout en démontrant qu'un film de ce type pouvait proposer une véritable histoire dans un univers propre et pas seulement des stéréotypes vivant une aventure mille fois remâchée sous une immonde guimauve de chansons niaises. Une vraie réussite.  

 

 

 

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22 juin 2013 6 22 /06 /juin /2013 04:23

http://www.notrecinema.com/images/filmsi/un-eleve-doue_181735_33190.jpgUn élève doué est l’adaptation d’une nouvelle de Stephen King parue dans le recueil «Différentes saisons » dont je ne saurai que trop vous recommander la lecture (il est disponible en poche un peu partout maintenant). Pour preuve de sa qualité, les titres « Stand by Me » et  « Les Evadés » ont sont également tirés. Voilà pour ce qui est de la minute éditoriale.


Le film proprement dit est à la fois malsain et passionnant. Un jeune ado américain découvre au détour d’un devoir sur l’holocauste que son voisin n’est autre qu’un ancien chef nazi responsable d’un camp d’extermination pendant la seconde guerre mondiale.


On retrouvera dans le casting certains acteurs d’X Men 2 mais ici employé avec une jubilation et un art infini. McKellen, entre autre, est bluffant en ancien nazi manipulateur (Amusant, quand on connaît l’intro du premier X Men et les conséquences que cela aura sur la vie du futur Magnéto…). Capable de jouer faiblesse gérontologique, il se révèle rapidement comme le monstre qu’il a toujours été. Brad Renfro est quant à lui étonnant dans le rôle de l’ado perturbé.

Bien qu’une grande partie de la nouvelle de base ait été supprimée pour obtenir un métrage d’une durée
http://cineday.orange.fr/images/film/600x_/2012/10/12/brad-renfro-un-eleve-doue_5077cd8082781.jpg adaptée à un passage en salle, Singer a su garder l’ambiance lourde et palpable de l’histoire de King. Il est surprenant de voir à quel point le spectateur est pris à parti dans le subtil renversement de tendance effectuée entre les deux personnages. Qui est le dominant, le dominé ? Le flou reste entier jusqu’à la dernière minute, que ce soit dans le suicide de Düssander ou dans la nouvelle orientation qu’à laisser son influence sur la vie de Todd.Quelques morceaux de pur bonheur dans l’interprétation quand McKellen se fait passer pour le grand père du jeune ado où quand David Schwimmer qui n’a rien vu venir, voit la véritable personnalité de ce dernier dans l’une des dernières scènes. Passionnante aussi la scène du repas de famille. L’adolescence est une période de changement à la fois physiques … mais aussi mentaux.

Le film se révèle être une analyse du processus de contamination des jeunes esprits par une intelligence aînée et pervertie tout en évoquant les horreurs de la shoah, le tout étant emprunt de thriller psychologique. McKellen, possédé par son rôle démontre qu’il est désormais loin du personnage binaire du scientifique du Shadow et qu’il peut être l’opposé malfaisant d’un futur Gandalf d’anthologie.

 

Brillant en somme.

 

 

 

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 05:00

Zombie.Loan.325370Orpheline et sous la tutelle de son oncle et de sa tante qui désirent une partie de son héritage, Michiru est capable de savoir si une personne va bientôt mourir ou non. En effet,  Michiru possède les yeux de Shinigami qui lui permettent de voir si une personne trouvera ou non bientôt la mort, à l'aide d'un anneau noir autour du cou qui passe de gris-clair à noir au fil des jours. Chika Akatsuki et Shito Tachibana, deux garçon de sa classe ont eux aussi cet anneau autour du cou, mais, à sa surprise, ils ne sont pas encore morts. 

(Résumé par Nautiljon)


 

A priori, qui dit yeux de Shinigami dit forcément Death Note dans l’inconscient des fans de japanimation. Je ne vous ferais pas la gageure de revenir sur cet animé plus que brillant.


 

Par rapport à ce résumé, on pourrait croire que Zombie Loan va se concentrer sur les (més)aventures de Michiru, jeune fille fade et parfois tête à claques tant elle semble subir les évènements. Idem pour le couple star composé par Shito et Chika tant ils paraissent clichés dans leur jeu du good guy extraverti et du bad guy mystérieux aux origines sombres dont la nature se perd dans les secrets de sa destinée (rien de moins, ma bonne dame). Quand au Zombie Loan, agence autorisée à créer des zombies légaux pour chasser des zombies qui ne le sont pas … On pourrait presque se croire dans une resucée de Supernatural matinée de Ghost Whispering.


 

Et pourtant... Il serait dommage de s’arrêter aux premiers épisodes un peu fouillis car derrière des apparences simplistes se cache un univers glauque, sombre et extrêmement prometteur, chaque chapitre apportant sa pierre à l’édifice par petites touches.


 

La mythologie de la série s'inspire à la fois des mythologies classiques grecques et1023421 l chrétiennes, que ce soit dans les références aux différents fleuves des Enfers, au Passeur ou bien encore aux rituels funéraires avant de réussir à s’en affranchir pour acquérir une identité propre avec le jeu des noyaux des personnages de l’au delà par exemple.  


 

Le chara design est un peu spécial et ne respecte pas forcément des proportions humaines. Les deux héros sont anguleux, il arrive souvent pour renforcer une émotion qu’il y ait un recours à des dessins caricaturaux et simplifiés, ce qui marche assez bien.


 

Le background musical est anecdotique à l’exception des opening et endings assez nerveux. . Ce qui est agréable finalement dans cette courte série de 13 épisodes (oui, comme plusieurs animés japonais, on met en place les bases de la série alors que celle ci est ajournée) c’est l’évolution du rapports entre les persos principaux et secondaires plus que la poursuite des deux méchants du coffret (dont un qui reviendra par un moyen peu commun). Sans compter que les têtes d’affiches finissent par mûrir et que d’autres caractères forts font leur apparition comme Lycan ou le très kawaï Zarame.


 

Las, lors des deux derniers épisodes se met en place une multitude d’arcs narratifs au potentiel énorme qui effectuent une remise à zéro, faisant passer tout le reste de la série pour une gigantesque introduction alors qu’on en connaîtra jamais la suite en animé et qu’il faudra se rabattre sur la version manga papier.


 

Je ne comprends pas pourquoi les tv japonaises investissent dans des adaptations si c’est pour les saborder avant qu’elles n’aient le temps de révéler leur plein potentiel. j’avais déjà vécu ça avec Ring Ni Kakero et même Bt’x Neo (deux oeuvres inspirées du travail de Kurumada, le père de Saint Seiya ).


 ZombieLoan01


Zombie Loan est trouvable un peu partout à un prix très abordable et il serait malgré tout dommage de ne pas l’essayer malgré une fin avortée. Le rythme est soutenu, les combats ne sont certes pas spectaculaires mais restent assez visuels et l’empathie envers les personnages vous surprendra très vite.

 

 

 

 


 

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 05:34

http://bdp.calvados.fr/files/content/mounts/Internet/BDP/Culture%20mag/2012/Film%20populaire/populaire-affiche-240.jpg?uuid=alfresco%3AInternet%3Aworkspace%3A%2F%2FSpacesStore%2Fb5216d31-ed1a-4a18-9787-bb719131e751Lorsque l’on pense à la comédie populaire française de ces dernières années, de gros succès peuvent nous venir instantanément à l’esprit, le moindre d’entre eux étant par exemple Bienvenue chez les Ch’tis et pourquoi pas sur la foulée Rien à déclarer. Les films de Boon sont d’ailleurs représentatifs de leur genre : populaire. Des films qui se veulent drôles, familiaux et qui permettent de passer une heure et demie de franche détente sans se prendre la tête. De ce point de vue d’ailleurs, le second est plus réussi que le premier mais les deux tapent parfois dans le comique facile voire vulgaire (les boulettes de drogues et leur cachette dans Rien à déclarer étant … révélateur).

 

Le gros souci, c’est qu’il s’agit là de films basés sur des canevas préformatés, jouant avec les mêmes visages, les mêmes ficelles et s’apparentant plus à des tv films du lundi soir sur TF1 (Joséphine Ange Gardien, Camping Paradis, Doc Martin….. dois je continuer l’affligeante liste ?) qu’à de véritables métrages. Je ne critique pas plus que cela les productions de la première chaîne et je reconnais que le médecin interprété par Thierry Lhermitte m’a fait sourire à plusieurs reprises.  Ce que je reproche, c’est le manque de courage, d’inventivité ou simplement l’absence de grain de folie dans ces productions qui font de leurs interprètes des peoples aisés qui se payent le luxe d’une pub pour Décolor’ stop … sans pour autant respecter leur public de base. France Télévisions avait en son temps tenter l’aventure d’adaptations à leur manière du monde d’Agatha Christie par exemple avec la série des Petits Meurtres … qui par le souci du détail, des décors et du casting volait largement dans les hautes sphères faces aux exemples précités qui ne font que nous abrutir à la longue sans rien nous apporter de concret si ce n’est deux interminables couloirs de publicités.

 

Heureusement, de temps à autre, un petit miracle se produit et nous offre enfin un divertissement de qualité, car le cinéma populaire français se sort parfois les doigts du fondement et nous propose un portage d’une excellente pièce de théâtre comme Le Prénom ou bien une adaptation basée sur une idée complètement saugrenue et qui passe pourtant admirablement bien comme Populaire.

 

La base de ce dernier est très simple. Dans les années 50, une provinciale qui ne connaît pas grand-chose des réalités de la vie, innocente et d’une fraîcheur confondante par à la ville pour se faire embaucher comme secrétaire. Le patron d’une petite compagnie d’assurances repère chez elle sa seule qualité, celle de taper extrêmement vite à la machine à écrire et germe alors en lui l’idée de l’inscrire au concours frappe dactylographique avec pour but d’en faire la championne des championnes.

 

Pas de quoi s’enflammer sur cette histoire  qui aurait à priori toute sa place dans un shônenme direz-vous ? Et bien vous auriez tort ! Le film est un trésor de sentiments et de situations cocasses entrecoupées de scènes d’un stress infini lors des compétitions. Populaire est un petit miracle d’équilibre. Les personnages sont peu nombreux mais dévorent l’écran, en particulier grâce à la brillante interprétation de son couple vedette.

 

Extraordinaire Romain Duris qui réussit la gageure de se bonifier à chaque film, promenant sa silhouette de dandy désabusé et usant de son charisme naturel (appuyé par une voix légèrement rauque inattendue pour ce type de gabarit) sans pour autant en abuser. Dès son premier regard, ses premiers gestes, pourtant très simples, il réussit à captiver le spectateur, nonobstant une très grande palette d’émotions qu’il maitrise parfaitement. Son personnage est déchiré par la vie et il parvient avec maestria à nous faire partager ses souffrances, capable de passer du rire aux larmes en un instant.

 

http://fr.web.img1.acsta.net/r_120_160/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/36/05/40/20288290.jpgBelle découverte avec Déborah François qui apporte toute sa candeur à un rôle pour lequel elle s’est battu et pour un personnage qu’elle sait rendre tout à fait crédible, que ce soit dans la découverte de la vie et de sa dureté mais aussi dans son talent à taper à la machine, talent que l’actrice a aussi travailler en vrai, pour donner d’autant plus de crédibilité à son rôle. Le résultat est convaincant. A cela, il est de bon ton de noter la véritable alchimie qui se crée sous nos yeux, être sourires discrets et regards appuyés entre les deux acteurs qui ne peut qu’emporter l’adhésion du spectateur.

 

Le background du couple vedette est également très bien orchestré, fouillé sans trop nous perdre mais suffisamment pour expliquer les bleus à l’âme de l’un et l’autre, chacun ayant eu son traumatisme par le passé (la guerre pour lui, un amour paternel distant et castrateur pour elle). 

 

Les seconds couteaux sont eux aussi à l’honneur avec Bérénice Béjo et Shaun Benson à l’accent délicieux qui opèrent comme un parfait miroir de ce qu’ils auraient pu être et ce qui peut les attendre tout à la fois. Couple d’amis fidèle qui aura tout compris avant les principaux intéressés et qui vont les appuyer de manière totalement désintéressée pour le simple plaisir de les voir se (re)trouver. Cela peut paraître anecdotique de lire cela, mais aujourd’hui, rares sont les amis ou relations proches qui agissent ainsi sans rien attendre en retour. Le fils Bedos quant à lui est tout à fait crédible dans le rôle d’un parfait salaud qui ne s’en cache pas. Il est rusé, hâbleur et perfide et pour un de ses premiers rôles, s’en sort parfaitement bien …. Même si je le soupçonne de ne pas avoir eu besoin de travailler beaucoup pour obtenir un tel résultat !

 

http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/89/68/67/20255505.jpg


Les troisièmes rôles sont plus rares mais très présents lors de leur passage à l’écran via Eddy Mitchell ou Miou Miou qu’il est agréable de retrouver dans le rôle des parents de Duris et qui ont assez d’intelligence de jeu et d’esprit pour ne pas phagocyter l’image au détriment du futur jeune couple.

 

Côté histoire, tout est donc bien rodé. Qu’en est-il côté compétition dans ce cas ? Car filmer des affrontements de dactylo frappant à toute vitesse des pages à la machine, ce n’est pas forcément folichon. Et pourtant, à l’instar de l’entraînement de Rose par Louis, le tout s’apparente à une véritable course de formule 1, rien que ça ! Tous les ressorts possibles sont utilisés, du chrono toujours insatisfait aux moteurs qui calent, aux pilotes qui craquent et aux incidents de parcours qui font monter brutalement la tension, sans compter ce cliquetis de fou furieux (assez impressionnant en HD !) qui vous hypnotisent rapidement. De ce point de vue, le métrage est un vrai régal !

 

http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/89/68/67/20255507.jpg 

Et si avec tout cela, vous n’êtes pas encore convaincu, reste en point d’orgue les minutieuses reconstitutions des ambiances fifties / sixties que ce soit en France ou aux Etats-Unis où se déroule la dernière partie de l’intrigue. Les us et coutumes sociales, les costumes, les coiffures et même un certain esprit critique sur la publicité à cette époque ou les nombreuses allusions à la célébrité nouvelle via une multitude de publications féminines pour lesquelles on aurait tendance aujourd’hui à ne plus se souvenir qu’elles sont si anciennes. 

 

Donnez sa chance à Populaire, vous en ressortirez heureux et conquis ! Et n’attendez pas une diffusion par France télévisions qui a une fâcheuse tendance à passer ses productions en quatrième partie de soirée, prenez directement le bluray qui est de haute volée.

 


 

 

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 04:27

pika mario

 

 Les mois se suivent et ne se ressemblent pas. J'ai été raisonnable les trois premières semaines de mai et je ne sais pas pourquoi, les bons coups et les offres se sont multipliées! Virgin a fermé mais même sans y avoir mis les pieds, j'ai réussi à faire de très bonnes affaires, la Fnac et Amazon se tirant dessus à grands renforts de bugs . Du coup, j'ai fini par faire saigner le porte monnaie une fois de plus. Petit tour d'horizon donc!

 

Doctor Who

 

dr who

Un mois sans Doctor Who ne serait pas vraiment complet. J'ai mis la min sur les coffrets Revisitations 2 et 3, toujours riches en très bonnes aventures et dans des éditions quasi parfaites.Je n'ai pas eu le temps de les visionner mais j'ai tout de même ajouté à la fournée Vengeance on Varos. J'ai regardé récemment The Two Doctors, j'ai chroniqué The Five Doctors, je suis donc impatient de visionné The Three Doctors avec Hartnell , même si ce dernier n'a qu'une participation réduite due à la maladie.

 

 

 

Animation

 

Animation 1

Animation 2

 

 

 

Je suis abonné à la collection Gold depuis si longtemps que je suis toujours surpris de recevoir mon colis . Que des titres récemment sortis cette fois même si j'ai l'impression d'avoir été un peu abusé par leur système. La plupart des animés qui sont édités en ce moment le sont en bluray et je dois me contenter des versions dvd car j'ai opté pour l'offre privilège au début de la Gold 2. Je dois donc faire avec les coffrets dvd uniquement. le service client en proposant pas de solution à ce niveau, cela reste assez rageant. Idem pour les films offerts. D'un autre côté, vu que cela reste de l'animation, l'upscale fait son travail. J'avais fait un retour sur Trigun aux débuts de ce blog et j'ai retrouvé avec plaisir ce brave Vash dans Badlands Rumble. On y retrouve l'humour de la série avec la qualité habituelle d'un long métrage de japanimation. Et le bad guy est très charismatique ce qui ne gâche rien.

 

J'ai mis la main sur Madagascar 3 avec Lawrence d'Arabie et Killer Elite via une promo Auchan. Je n'avais pas aimé le second opus , quant au premier, il ne volait pas haut comparé au pourtant déjà faible The Wild de Disney. Pourtant, là, Dreamworks a mis les bouchées doubles. L'animation et la mise en scène sont nerveuses, le film n'arrête jamais et on prend continuellement plein les yeux. Et cette fois, on s'attache à tous les personnages sans exception, tant la galerie proposée et riche et quasi décérébrée! La BOF est plus pauvre que d'habitude, même si on retrouve Zoosters Breakout. Mention spéciale quand même au medley Afro Circus + I like to move it.

 

Suite à un bug, j'ai eu Aladdin à 5.90€ sur amazon.fr. J'ai juste regardé la scène musicale du Prince Ali et je suis resté la mâchoire grande ouverte. Le son et d'une pureté extraordinaire et l'image est ultra définie, chaleureuse au possible. Une vraie redécouverte, comme souvent chez l'éditeur aux grandes oreilles. Autre gros coup de bol, grâce à ventes-privées, j'ai pu acheter l'intégrale de la série animée de Lilo et Stitch. j'adore l'univers décalé de ce personnage haut en couleurs et cela me permet d'avoir une pensée pour une amie lointaine. Sophie, si tu lis ce billet ...

 

Colorful, Voyage vers Agartha et Summer Wars viennent d'une promo Fnac. La japanimation, ce n'est pas que DBZ et autre Naruto, c'est aussi de très beaux longs métrages aux histoires audacieuses, fouillées ou parfois dérangeantes. Et Kaze a le don de proposer ce très beaux bluray pour les servir.

 

 

Divers

 

 

 

 

divers 1

divers 2

 

Comme d'habitude, vu mes goûts éclectiques, on retrouve un peu tous les genres dans le reste de l'arrivage. Du Cinéma quasi d'exploitation avec The Baytown Outlaws et Death race Inferno. Le troisième opus de cette saga continue de consolider la franchise via de nouveaux principes et des twists aussi légers qu'une paire d'éléphants ivres dans un Disney Store mais le tout est parfaitement assumé et on s'approche petit à petit du volume originel avec Statham. Tout est mis en place pour que l'on retrouve un 4° volet prochainement. Si on y ajoute les Fast and Furious, on peut dire qu'Universal et les grosses cylindrées, c'est un mariage réussi! Grâce à la Fnac, Dredd et Les Immortels ne m'ont rien coûté. Ce Dredd est plutôt réussi graphiquement. Mais côté histoire, c'est trop léger et bourrin à la fois, et on ne peut s'empêcher de faire la comparaison avec The Raid qui ne volait pas haut. Par contre, le côté borderline est ici parfaitement retranscritit et on retrouve l'aspect monolithique increvable du Judge. On est loin de la version Stallone. Les Immortels et visuellement splendide et l'histoire est agréable. Avoir opté pour des dieux jeunes est une bonne idée. Le tout se suit sans déplaisir et les scènes d'actions sont nombreuses et renvoient par fulgurances à 300 et au Choc des Titans.

 

J'ai eu la bonne surprise de me faire offrir le BR français piraté de Nimitz, retour vers l'enfer, un film que je n'ai jamais réussi à voir avec Kirk Douglas et Martin Sheen. L'image est très propre et la bande son est assez puissante. Pour le reste, amazon.com faisait une ristourne sur Fringe saison 5 qui me permet d'avoir enfin l'intégrale et sur Nikita saison 2. Je vous recommande pour finir amazon.fr avec une offre 2=3 en ce moment. Excellent moyen de récupérer Roger Rabbit, Dick Tracy ou Frankenweenie pour des cacahuètes!

 

Merci de votre visite et à la semaine prochaine une petit tour du côté d'une agence de zombies bien particulière...

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 05:25

http://outlawvern.com/posters/double_impact_1991.jpgPetit Van Damme deviendra grand. C’est ce qu’on aurait pu croire dans les années 80 où le brave Jean Claude (nos parents avaient JC Duce des Bronzés, nous on a eu le JC bronzé directement) tuait des bandits à tour de bras dans le but avoué de piquer la place à ses grands frères ricains du moment, Schwarzy et Sly.

 

On découvrit le petit père dans un rôle de méchant peu transcendant mais dont la présence à grands renforts de grands écarts (doivent faire des jeans spéciaux pour ce gars là, moi j’ai essayé, j’ai juste récolté un claquage et un pantalon de moins pour trois foutages de gueule… quand on est jeune…), à savoir Black Eagle (qui continue d’être vendu aujourd’hui par Métropolitan uniquement pour la présence du belge dans le générique) puis s’en sont suivis Bloodsport (le premier, pas celui avec le Cody crétin de Notre belle famille qui passa plus de temps à l’époque à dérouiller sa bonne femme que les méchants du film…à moins que cette dernière, possédée par l’esprit d’entreprise n’ai voulu que soutenir son Sacha de mari ?) ou comment se débarrasser d’un sumotori aussi facilement que d’un playmobil (le perso du sumo a d’ailleurs du marquer JCVD puisqu’on retrouve son petit frère dans le cheap Grand tournoi), Coups pour coups, Full contact (qui permit de faire des blagues débiles du genre comment Van Dame démarre sa voiture ? … ça sent la cour de récré, là) avant de passer à la vitesse hollywoodienne de croisière avec l’excellent Timecop, le correct Chasse à l’homme et les nanars Cavale sans issue ou bien encore Danger Immediat dans lequel JCVD s’attaque à un bad guy déguisé en poulet . On passera sur Replicant (pas trop mal) et autres Légionnaire (ou le mariage improbable entre Piaf et le roi déchu de la castagne).


Depuis, Van Damme (qu’un astucieux critique a surnommé Vent d’âme) a une carrière sporadique alternant les séries z et les caméos sympas dans des séries TV. Je pense bien sûr au surprenant épisode de Las Vegas où il décède dans des circonstances semi-comiques (faut voir le culte sur les photos tailles humaines par la suite et le message style SPA : aucun Van Damme n’a été blessé lors de ce tournage.) (Note perso : les contrats doivent être juteux pour ce genre d’apparitions puisque Stallone en a aussi profité, dans la même série d’ailleurs).

Mais entrons dans le vif du sujet (il est plus que temps visiblement.) Double Impact est lehttp://www.vandamme.ru/photos/movies/double_impact/double_impact49.jpg genre de petit film à petit budget où l’on retrouve une équipe plus que familière dans les JCVD movies , à savoir le gars aux yeux exorbités qui lui sert d’oncle et qui, quelque soit le film, se retrouve vétéran du VietNam (excepté peut être dans le Bronco Billy d’Eastwood, ôde au western et à l’humanité), le méchant japonais plus baraqué que le plus baraqué des occidentaux (en alternance avec celui de Bloodsport d’ailleurs, voir Kickboxer et consort)…

L’action se déroule à Hong Kong. Un tunnel a été construit en association avec deux Ricains et quelques hommes d’affaires du coin. Une fois le tout finalisé, le premier ricain se débarrasse du deuxième et de sa femme mais oublie de liquider les jumeaux de 6 mois (qui ne pleurent pas ou presque lors de la fusillade) . Le premier est récupéré par une nurse qui le confie à un orphelinat, le second échoue dans les bras du garde du corps, ancien GI au Vietnam (vous suivez toujours) qui avec un simple flingue a dézingué huit à neuf japs armés jusqu’aux dents, en a aveuglé un autre et malgré une bastos pris dans l’épaule - par la faute du dit borgne dont la gueule est pleine de sang et qui vise à travers une vitre de bagnole brisé et au milieu des flammes - parvient malgré tout à s’enfuir à travers les quelques arbres de la propriété tout en identifiant le ripoux américain qui a bien sûr trouvé sympathoche de venir voir comment se déroulait les opérations.


On le voit ensuite quelques heures plus tard, droit comme un I avec un simple bandage s’enfuir en pagode avec le dit môme qui bronche à peine, sûr que ce devait être trooop duuuuuuuuur de retrouver un amerloque blessé avec un mioche blond dans les bras dans un pays rempli de japs… Mais bon, il a fait la guerre contre eux, alors il les connaît.


http://www.vandamme.ru/photos/movies/double_impact/double_impact41.jpgDirection une génération plus tard ou bien sûr le premier récupéré par la japonaise a mal tourné (cheveux gominés, cigare au bec, fringues en cuir et blondasse à forte poitrine comme copine, occidentale bien sûr et avec un accent de raclage de gorge qui fait viril sans omettre des regards proches de ceux d’un vieux texan multi milliardaire mais paraplégique qui ferait de l’œil à une minette en croyant l’impressionner par son fric) et ou le second est prof de danse et de karaté (accessoirement).


S’en suit la découverte du jumeau et une histoire de vengeance basée sur la volonté de venger parents et de récupérer fortune (pitch disparaissant en cours de route pour une succession d’effets pyrotechniques et de bastons-bastos bourrés de clichés).


Au passage toute ressemblance avec un film méconnu et antérieur de Jacky Chan au titre révélateur et assumé de Twin dragons n’est pas fortuite (sauf que les enjeux US ont disparu et que l’un des jumeaux est chef d’orchestre) (cette galette est réalisée par Tsui Hark et Ringo Lam et disponible dans toutes les bonnes épiceries).

Pour faire court en une phrase, donc : une bonne petite série B des familles!

 

 

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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 05:21

Une fois n'est pas coutume, c'est soirée double séance avec deux films qui n'ont absolument rien à voir entre eux si ce n'est qu'il s'adressent l'un comme l'autre à un public familial. Enjoy!

 

Kung Fu Panda (2008)

 

http://www.underscores.fr/images/2011/06/kung-fu-panda-photo-02.jpgDreamworks a longtemps marché sur les plates bandes de Disney, que ce soit par le biais de l'animation traditionnelle (Spirit), numérique (Fourmiz) ou humoristique déphasée (Shrek) mais n'est jamais parvenu à égaler le maître.

 

Il est certain que ce Kung Fu Panda que n'aurait pas renié Lasseter va changer la donne et entraîner un nouvel équilibre des forces. Le personnage principal permet une identification immédiate par les plus jeunes tandis tandis que l'histoire un brin fantaisiste réserve malgré tout d'excellentes scènes d'action au découpage affolant de rapidité et d'efficacité (l'entraînement avec les boulettes, l'évasion de la prison...).

 

Le tout est légèrement moralisateur mais non pesant et la sympathie dégagée par l'ensemble remporte l'adhésion. Vif, enjoué et souvent inattendu, cet animé se targue en plus d'un casting 10 étoiles bien senti, de Jackie Chan à Dustin Hoffman pour un plaisir insoupçonné. Comme quoi les rondouillards qui vivent dans leur monde peuvent eux aussi sauver le vôtre! Un bon cru pour une année un peu tristoune côté cinéma (autre que super héros s'entend).

 

 

 

 

 

Tanguy (2001)

 

 

http://www.kritikcine.com/affiches/1/tanguy.jpgDe nombreux films sont sortis en 2001, autrement plus marquants que celui de Chatillez (Lord of the ring pour l'exemple) et pourtant ! Le bonhomme est doué pour peindre des portraits au vitriol d'une société qui se complait dans ses travers les plus inavouables et qui ont souvent traits au domaine de la famille.

 

Ce métrage est arrivé à point nommé et a permis de stigmatiser le phénomène d'adulescents puis d'enfants trentenaires qui ne peuvent se résoudre à quitter le giron familial , par peur inconsciente du monde extérieur. L'histoire proposée est si réussie que le titre lui même suffira à résumer ce travers. Le scénario est réglé au millimètre et servi par un excellent trio d'acteurs , Azéma et Dussolier en tête , formidablement complices et complémentaires, Berger en second plan, véritable révélation qui peinera malgré tout par la suite à retrouver un personnage aussi marquant et attachant car c'est bien là que réside la force du film.

 

Tanguy est un monstre d'égocentrisme et pourtant il parvient à se montrer fragile. La dualité de cet escogriffe se permet de perdre le spectateur qui ne sait pas s'il se moque de son entourage ou bien s'il est réellement sincère dans sa démarche.


L'ensemble est presque touché par la grâce et s'inscrit dans ce courant de comédies qui se veulent à la fois populaires et recherchées et qui vieillissent bien avec le temps (style Dîner de cons ou le Placard pour ne citer qu'eux) au contraire de phénomènes de modes opportunistes qui n'ont eu le mérite que de sortir dans une période de sinistrose confondante (pas besoin de les citer , elles se reconnaîtront).  

 

 

 

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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 03:32

The Five Doctors 20th Anniversary UK DVD Cover2013 est une année formidable pour tout whovian qui se respecte. C’est en effet la célébration du cinquantième anniversaire de notre Docteur préféré. 50 ans de bons et loyaux services sur tous les formats culturels possibles. Pour fêter l'évènement comme il se doit, la BBC tourne actuellement un épisode spécial en 3D qui sera projeté dans les salles obscures.

Ce n’est pas la première incursion du Gallifreyen au cinéma. On pensera notamment aux deux kitchissimes épisodes hors continuum avec Peter Cushing dans les années 60 ou bien encore dans un contexte différent à Doctor Who – The Movie avec Paul McGann, excellente huitième incarnation, qui devait ouvrir les portes du marché américain.

Mais là, cette fois, la projection se fera avec des Docteurs officiels pour les fans , avec le Docteur actuel. Et comme toute célébration qui se respecte, il sera accompagné d’un autre Docteur mythique : David Tennant.

Deux Docteurs. Dans un même épisode… Le procédé n’est pas nouveau. C’est en fait au moins la cinquième fois que nous avons cette chance. Sur les cinq dernières décennies, nous avons déjà pu voir The Two Doctors (avec le 2° et le 6°), The Three Doctors (avec le 1°, le 2°, le 3°) et The Five Doctors (avec les cinq premières incarnations via un habile tour de passe-passe). C’est d’ailleurs sur ce métrage que je vous propose de revenir aujourd’hui (les puristes pourront de leur côté souligner l’épisode Time Crash qui permet de voir se confronter Davison et Tennant) 

Pour réussir à réunir les cinq Docteurs dans un spécial de 90mn, les scénaristes se sont creusés la cervelle . D’autant que ce spécial a été réalisé à une période o\u Peter Davison avait déjà annoncé son départ du show, concrétisé avec The caves of Androzani.

Quoi de mieux pour réussir cette gageure que de situer l’action sur Gallifrey même en explorant l’incarnation locale du croquemitaine via The Dark Tower et son occupant , le mythique paria Rassilon qui avait découvert le secret de l’immortalité au delà du principe même de régénération. Ajoutez-y une dose de manipulation politique et la présence du contrepoint clef de l’univers du Docteur : The Master (dites le deux fois, cela aura logiquement sur vous, fan, le même effet que Mufasa pour les hyènes du Roi Lion) et Allons-y! .

 

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La punch line est simple. Un mystérieux individu parvient à manœuvrer le temps pour extraire de leur propre continuité les cinq Docteurs et les exiler dans la zone fantôme locale. Le point de ralliement logique reste alors The Dark Tower of Rassilon (personnage qu’on retrouvera quand même en Président des Time Lords sous les traits de Timothy Dalton dans une interprétation mémorable dans l’épisode The End of time) vers laquelle ils se dirigent tous… à l’exception du 4° Docteur qui reste coincé dans le processus. Pour bien faire, leurs compagnons du moment sont eux aussi kidnappés et on se retrouve avec quelques bonnes surprises nonobstant un astucieux clin d’œil à K-9 qui ne pouvait pas se retrouver sur Gallifrey pour des raisons évidentes de praticité (problème déjà abordé avec l’arc de la saison The Key to time qui se passait sur le terrain marécageux de l’entité Kroll).

Énigmes, vieux ennemis, humour british et enjeux whovianesques, voilà de quoi composer un excellent programme. Et pour info, si vous mettez la main sur la version spéciale deux disques en dvd, vous aurez le choix entre la version diffusée à l’origine ou la version re-remasterisée avec les sfx mis au goût du jour ( des années 80) et une piste son en 5.1 mais en vosta + vo uniquement, facilement suivable, le Docteur se révélant être the best english teacher ever !

the five doctors hurndallCe Five Doctors bénéficie donc d’un très beau casting, qui n’oublie personne. William Hartnell, le Docteur originel, fondamental de la série est décédé en 1975. Il a donc fallu lui trouver un remplaçant pour pouvoir assurer son rôle à l’écran. Richard Hurndall prend le relais avec plus ou moins de bonheur. On perd dans son interprétation le côté acide sous-jacent d’Hartnell et une certaine bienveillance. Il est plus en rondeur, plus fade mais nous offre quelques fulgurances et de jolis clins d’œil à son illustre prédécesseur. On retrouve avec plaisir les « my boy » et autres « young man » sans compter une certaine espièglerie chez lui. Et on le bonheur de pouvoir le voir pour la première fois en couleurs.

Les autres acteurs étaient encore de ce monde et on donc pu reprendre sans problèmes leurs positions respectives. On a de nouveau Patrick Troughton dans la peau du deuxième Docteur. Il est habillé avec le manteau qu’il portait lors de sa rencontre avec le Yéti. Il est toujours aussi bon, un peu fou, très clownesque. Un vrai plaisir, et un habitué de ces rencontres multidoctoresques.


Le troisième Docteur est de nouveau joué par John Pertwee au volant de sa Bessie. Toujours impeccable, toujours très classe, très british. Je trouve personnellement que physiquement, c’est celui qui en impose le plus. Son jeu est très fluide.

Les courts passages du quatrième Docteur sont particuliers, ils sont en fait extraits de504x_tom-baker1-300x224.jpg l’épisode avorté Shada. Tom Baker, bien qu’il ait donné son accord de prime abord, s’est ensuite désisté car il ne voulait par rejouer dans une série qu’il n’avait quitté que depuis deux ans (alors qu’il a été à ce jour la plus longue incarnation du Docteur à l’écran). Il le regrettera par la suite. Par rapport à la série, il faut reconnaître à Tom Baker une façon de jouer le Docteur tout à fait appropriée. Il réussit à offrir une parfaite synthèse de tous les docteurs passés et à sûrement eu de l’influence dans les choix pour lesquels ont opté les Docteurs à venir. Il est à la fois énigmatique, un peu fou, parfois très dur, hautain mais affectif envers les humains et sait s’entourer d’excellents compagnons. C’est aussi fin stratège. Il est un peu maladroit, mais tout ceci n’est qu’apparence. Un de mes Docteurs favori. Je trouve dommage de ne pas l’avoir eu plus à l’écran cette fois-ci.

doct davison 400x400Le cinquième Docteur est toujours joué par Peter Davison. Il est à l’image de son personnage finalement. Peu déterminant, hésitant, quasi transparent. On ne s’intéresse que peu à lui. Il reste un Docteur fade, sans caractère ni action déterminante. Son « costume » est tout de même un peu spécial. Ce n’est pas l’une des incarnations le plus réussies. Son successeur ne sera pas beaucoup apprécié mais il aura pour lui une manière enflammée de jouer le rôle ; dure, vindicative un peu ce que l’on pourrait considérer comme les prémices d’un dark Doctor.  

Qui dit Docteur, dit compagnon(s) ! Et ils sont nombreux ici. La plupart d’entre eux sont même emblématiques. Avec le quatrième Docteur, on retrouve Romana dans sa seconde incarnation (Lalla Ward qui avait succédé à Mary Tamm, brune incendiaire et seule Time Lady ayant officiellement partagé les pérégrinations de notre Gallifreyen). On apprécie aussi de retrouver Susan Foreman (Carole Ann Ford) qui n’est autre que la petite fille du Docteur. C’est sur elle, encore adolescente, que s’ouvrait le pilote de 1963 ! Elle reste un peu gauche voire fragile et donne une image désespérément humaine. Elle n’est bizarrement jamais considérée comme une Time Lady malgré son héritage génétique. C’est la seconde et dernière gallifreyenne à avoir voyagé avec le Docteur pour la série classique. Son personnage a bien vieilli malgré tout, il hurle moins à tout bout de champ et assume son passage à l'âge adulte. Sa présence n’est pas déterminante pour le spécial, mais c’est très agréable d’avoir pensé à l’intégrer. Une anecdote de tournage intéressante à son propos. Les producteurs avaient demandé initialement à Carole Ann Ford de ne pas mentionner qu’elle était la petite fille du Doctor, dans un désir d’asexuer le personnage principal. Ils ne voulaient pas que le Doctor puisse avoir eu des relations sexuelles, avoir été père puis grand père parle passé. L’actrice a hurlé de rire et décidé de refuser l’invitation au spécial. Le scirpt a donc été modifié pour inclure ce lien familial. Fort heureusement d’ailleurs.

 

time_lord_borusa.jpg

 

A noter aussi la présence de Tegan Jovanka (Janet Fielding) qu’on retrouvera sur une longue période sur la série. Deux compagnons masculins s’invitent à la fête via Vislor Turlough (Mark Strickson), compagnon du cinquième Docteur qui participera à une dizaine d’arcs et le Brigadier Lethbridge-Stewart  (Nicholas Courtney) qui est récurrent et a rencontré le Docteur sous plusieurs incarnations. On le retrouvera même dans les aventures de Sarah jane dans les années 2000 et on apprendra via le reboot du show qu’il a une fille. Il représente l’entité U.N.I.T. avec laquelle collaborera le troisième Docteur condamné à l’exil sur Terre par les Time Lords. 

Et bien évidemment, nous retrouverons également Elisabeth Sladen dans le rôle de Sarah Jane Smith, figure emblématique des compagnons du Docteur, véritable chaînon entre l’ancienne et la nouvelle ère puisqu’elle retrouvera Smith et Tenant… et son retour sera su apprécié qu’elle aura droit à son propre spin-off sur cinq saisons, malheureusement stoppé suite à sa disparition il y a quelques temps déjà. Elle est toujours aussi fraîche, agréable et présente à l’écran. Quelque soit son âge.

Il reste intéressant d’avoir bien voulu situer l’action dans la zone interdite de Gallifrey. La Black Tower de Rassilon est nommée à plusieurs reprises dans le show, par plusieurs incarnations. Mais on va enfin pouvoir concrètement touché cette légende. Quel meilleur moyen de centraliser les cinq Docteurs tout en leur permettant de vivre leur propres développements, laissant le spectateur soit découvrir les numéros qu’il ne connaît pas, soit attendre de voir les aventures de SON Docteur. Jusqu’à la réunion finale où les Docteurs entrent en émulation pour résoudre une énigme que je me garderais bien de spoilier. La solution toute autant logique qu’inattendue viendra évidemment du Docteur le plus à même de donner la leçon aux autres.

 

Dans ce jeu de miroir, les Docteurs ne sont pas tendres entre eux et cela provoque de très bonnes scènes. L’un reprochant à l’autre d’être peureux qui reproche encore au suivant son caractère, d’autant que certains se sont déjà rencontrés !

La zone interdite montre aussi que les Time Lords sont faillibles malgré tous leurs beaux préceptes et qu’eux aussi on peur de la mort même s’ils ont réussi à tricher avec. Ils n’hésitent pas à se montrer pire que les humains, à manigancer, à ruser, voir à s’entretuer pour avoir le pouvoir alors même que certains d’entres eux sont aux plus hautes responsabilités. Le 10° Docteur le dira dans The End of Time quand il apprend le retour de Rassilon. Les Time Lords ne sont pas tous fréquentables et ils préfèrent en garder un bon souvenir que d’en affronter la réalité. Il fera tout pour empêcher leur retour au point de se sacrifier, trouvant dans The Master un allié inattendu pour le coup. 

The Master justement. La Nemesis du Docteur. Lui aussi est bien évidemment présent sous les traits de sa troisième incarnation : Anthony Ainley . Un dark Lord gothique, british et d’une classe folle. Les Time Lords iront jusqu’à le convoquer en échange d’un nouveau cycle de vie et d’une amnistie complète s’il part porter secours au Docteur. Ce qui va entraîner des rencontres savoureuses où il ne sera jamais cru et où il finira par se ranger aux côtés des Cybermen pour asseoir ses propres besoins… et tenter lui-même de gagner sa propre récompense.

 

time lord five doctors 02



Le spécial permet d’en apprendre un peu plus sur le passé commun des deux Time Lords. On retrouvera aussi d’autres ennemis comme le Yéti pour un passage éclair, les Cybermen qui réussissent presque à faire exploser le Tardis et même un Raston Warrior Robot qui reste redoutable, puisque pouvant se déplacer à la vitesse de la lumière (et qui réduit tout le groupe de Cybermen à néant en quelques instants). On aura même droit çà une mise en abîme des premiers épisodes des Daleks (que l’on peut retrouver sur le coffret The Beginning) avec la présence de l’un d’entre eux donnant du fil à retordre au premier Docteur et à sa petite fille. Scène pas forcément utile mais tellement jouissive pour le fan.

Les effets spéciaux (même les refaits) sont un peu limites mais cela colle avec un budget TV. Excepté les triangles de kidnapping et les tirs du Dalek, il faut reconnaître qu’on est loin de la débauche du show actuel. Tout est plutôt théâtralisé et repose sur les interprètes. Les costumes des Cybermen sont limites ridicules eux aussi, mais la magie opère. Quant à la description de la vitesse lumière du Raston warrior, elle fleure bon le Power ranger du Pauvre.  Mais Doctor Who ne se résume pas à ça, fort heureusement et le budget alloué à ce département est très bien mis en valeur via le Dalek et la grande scène finale aux empreints de l’univers d’Oz.

 


Hartnell in Dalek Invasion of EarthEn tant que néophyte, vous serez peut être un peu perdu face à ce téléfilm de luxe. Ce n’est pas forcément par celui là qu’il faudra commencer votre incursion dans le monde whovian. Par contre, si vous avez découvert le Docteur via la nouvelle série puis que vous avez eu la curiosité de mettre la main sur les dvd de la période classique, alors vous pouvez vous installez, vous passerez forcément un très bon moment,  malgré la faiblesse générale de l’intrigue (excepté son dernier arc vraiment brillant) à déceler les différentes références à la série passée tout en apprenant un peu plus sur la mythologie de Gallifrey. Cet épisode reste particulier, attachant et son côté besogneux se fera bien vite oublié pour vous laisser un excellent souvenir.

Et comme le dit si bien William Hartnell avant le générique , car l’hommage a été pensé pour lui aussi, afin de l’intégrer à cette commémoration, ne croyez pas que le Docteur s’en va pour de bon, il reviendra, sous une forme ou une autre mais sera toujours là !

 

 

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